Mariton veut des bracelets électroniques pour les demandeurs d'asile

Député Les Républicains de la 3e circonscription de la Drôme et candidat à la primaire de son parti, Hervé Mariton propose de tracer les demandeurs d'asile pendant la période d'instruction de leur requête.

"Tant que le dossier n'est pas réglé on trace les gens". Reçu par Jean-Jacques Bourdin pour RMC et BFM dans le cadre de sa candidature à la primaire du parti Les Républicains, le député drômois Hervé Mariton s'est exprimé quant au droit d'asile. Le moins probable des candidats de droite à la présidentielle de 2017 -1% des intentions de vote selon un sondage paru cette semaine- s'est montré très ferme dans son discours.

"Beaucoup de gens qui abusent"

"Les demandeurs d'asile, quand leur statut est reconnu, ils sont bénéficiaires du droit d'asile. Mais quand la demande n'est pas encore instruite, plutôt que les gens disparaissent dans la nature, il faut savoir où ils sont", a justifié le fugace ministre de l'Outre-mer du gouvernement De Villepin (2007). Le bracelet électronique lui apparaît en ce sens comme le moyen "le plus économique et le plus intelligent", de ne pas perdre de vue les demandeurs d'asile dont la demande est en cours d'instruction. "Quelqu'un qui demande le droit d'asile, qui ne l'a pas encore obtenu, a des comptes à rendre à la France sur le fait de dire où il est. J'assume", a encore insisté le maire de Crest.

Selon lui, "il y a, hélas, beaucoup de gens qui abusent et qui n'ont pas les raisons politiques de demander le droit d'asile. Et compte tenu des délais qui restent trop importants, même s'ils ont été réduits ces derniers mois, la plupart d'entre eux disparaissent dans la nature". Et cela, "les Français ne le supportent pas", avance Hervé Mariton.

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