La nouvelle carte électorale laisse un goût très amer aux élus des monts d’Or. Faiseurs de majorité au Grand Lyon depuis 2001 grâce à un système dans lequel ils étaient surreprésentés, ils digèrent mal le fait que les maires ne siègent plus systématiquement au conseil métropolitain, malgré les promesses de Gérard Collomb.
En quittant son fauteuil de président de la métropole pour prendre possession d’un bureau de ministre place Beauvau, Gérard Collomb avait promis aux élus du groupe Synergies – en échange du soutien qu’ils apportaient à l’élection de David Kimelfed – de revoir le mode de désignation des conseillers métropolitains. Cet été, les élus de centre-droit qui cimentent la majorité métropolitaine ont eu la confirmation que cette promesse ne serait pas honorée. Un reniement qu’ils ne digèrent pas, sans pour autant en faire un casus belli.Il vous reste 78 % de l'article à lire.
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