Spécialiste de la science électorale, Bruno Bernard est dans une situation inconfortable selon notre sondage Ifop-Fiducial.
Si Grégory Doucet a déjà annoncé qu’il briguerait un second mandat, Bruno Bernard n’a pas encore souhaité communiquer sur ses intentions. “Posez-moi la question dans trois ans”, balaie-t-il sur le ton de l’humour. Une manière de souligner qu’il est à la tâche et qu’il ne laisse pas les questions politiciennes parasiter son action. Mais personne n’est obligé de le croire. Son recul sur la ZFE dit d’ailleurs tout le contraire. “Il pense à sa réélection. C’est un spécialiste de la science électorale. Il a compris que cette mesure pouvait lui coûter la Métropole”, s’amuse une conseillère métropolitaine de la majorité. L’entourage du président n’attribue quant à lui la motivation électoraliste qu’à une infime partie des raisons qui l’ont poussé à réagencer l’agenda de la zone à faibles émissions.
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