Michel Havard dévoile son exécutif fantôme

Michel Havard a présenté son exécutif fantôme ce jeudi 9 janvier : Dominique Nachury à la métropole, Georges Fenech à la sécurité, Denis Broliquier aux transports, Laurence Balas aux finances... Il a souligné deux propositions le distinguant de Gérard Collomb : l’absence de hausse d’impôts et la réalisation d’une nouvelle ligne de métro.

Dominique Nachury à la métropole, Georges Fenech à la sécurité, Denis Broliquier aux transports, Emmanuel Hamelin à l'économie, Nora Berra au rayonnement international, Laurence Balas aux finances... : Michel Havard a présenté son exécutif fantôme ce jeudi 9 janvier. Il a réservé une place de choix à Christophe Geourjon, le chef de file de l'UDI, qui deviendrait son premier adjoint, en charge du développement durable. Il assurera la coordination générale pendant la campagne tandis qu'Emmanuel Hamelin sera son porte-parole. "Cette présentation ne présageait pas de la future équipe d’adjoints en cas de victoire de Michel Havard", précise toutefois l'équipe du candidat UMP.

Havard entrevoit un “coup de tonnerre national”

Fidèle à sa stratégie d'une campagne menée piano piano, Michel Havard n'a pas dévoilé son programme. Il a cependant souligné deux projets saillants le différenciant du maire sortant : l'absence de hausse d'impôts et la construction d'une ligne de métro St-Paul/Part-Dieu sur deux mandats. La qualité de vie devrait aussi être au centre de sa campagne. "Je pense que Gérard Collomb a rompu l'équilibre entre les grands projets et la vie quotidienne des Lyonnais, qu'il a négligée. Mon ambition, ce n'est pas de faire des tours et des centres commerciaux", a-t-il lancé.

Michel Havard, mesuré, va retenir les coups contre le maire sortant. Il va en revanche s'employer à nationaliser l'enjeu du scrutin : "Chaque bulletin de vote pour Gérard Collomb est un bulletin de soutien à François Hollande", a-t-il dit ce matin. Il est convaincu que les Lyonnais n'ont pas encore fait leur choix et qu'une surprise est possible. Ce serait, selon lui, "un coup de tonnerre national".

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