Jacques Chirac s'est éteint ce jeudi 26 septembre. De droite et de gauche, les responsables politiques lyonnais ont réagi pour saluer la mémoire dans l'ancien président de la République.
Le 22e président de la République française, Jacques Chirac, est décédé ce jeudi à l’âge de 86 ans. “Le président Jacques Chirac s'est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement”, a déclaré son gendre, Frédéric Salat-Baroux, époux de Claude Chirac.
À Lyon, Laurent Wauquiez s'est exprimé sur Twitter. “‘Pas un instant, vous n'avez cessé d'habiter mon coeur et mon esprit. Pas une minute, je n'ai cessé d'agir pour servir cette France magnifique, cette France que j'aime autant que je vous aime.’ Merci Jacques Chirac”, a écrit le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. “C’est avec une très vive émotion que j’apprends le décès de Jacques Chirac. Il a été en 1981 le point de départ de mon engagement en politique. Figure du Gaullisme, incarnation des valeurs de la France, je lui dois beaucoup”, a déclaré le président du conseil départemental Christophe Guilloteau.
“Un géant nous quitte. Il aimait passionnément la France et les Français”, a ajouté le maire LR de Caluire Philippe Cochet.
Le groupe Les Républicains de la métropole de Lyon a lui aussi rendu hommage à l’ancien président : “Comme tous les Français, nous avons appris avec tristesse le décès de Jacques Chirac, Président de la République (1995-2007). Héritier du gaullisme, il fut un serviteur infatigable de la nation. De la Corrèze à Paris, il aura exercé toutes ses fonctions avec un attachement sincère aux français auxquels il laisse de nombreuses avancées sociales, culturelles et économiques à travers une carrière publique qui aura marqué à jamais la Ve République”
Jean-Jack Queyranne, ancien ministre PS des Outre-mer de 1997 à 2002 : “J'ai côtoyé Jacques Chriac pendant les cinq années de cohabitation durant lesquelles j'ai été ministre. Il présidait le conseil des ministres avec amabilité et courtoisie. Il avait le sens de l'intérêt général et n'a pas mis de bâton dans les roues du gouvernement. Je me souviens de voyage outre-mer avec lui. Il avait un amour et une relation forte avec les ultramarins. Je garde l'image d'un homme chaleureux et attentif. Il était radical gaulliste si je puis dire. Il était resté radical-socialiste dans sa relation avec les français et profondément gaulliste. Je me souviens aussi qu'en 1998, quand Charles Millon et deux autres présidents de région ont fait alliance avec le Front national, Jacques Chirac avait fait une déclaration très ferme à la télévision sur ses accords”.
“Décès de Jacques Chirac : rarement d’accord avec lui, mais néanmoins c'est un homme à qui je reconnaissais beaucoup de charisme et une véritable et manifeste affection pour la France et les Français. À l’instar de François Mitterrand pour qui j’avais une réelle admiration, Jacques Chirac aura marqué son époque”, a réagi Yves Blein, député du Rhône.
Alexandre Vincendet, maire LR de Rillieux-la-Pape : “je ressens beaucoup de tristesse aujourd'hui. C'est la disparition d'un géant politique et d'une figure tutélaire de la droite. Il va manquer à beaucoup de personne qui l'ont connu. Je retiens de lui sa capacité à incarner la France, son amour pour les gens et la France. Il avait et défendait une certaine idée de la France. Il fait partie ceux m'ont donné envie de m'engager en politique. Je me souviens de mes grands-parents, des militants RPR qui me parlaient toujours de lui. J'ai été formé par beaucoup de ses proches. Il y en moi une fibre chiraquienne qui vibre et particulièrement aujourd’hui”.
“Jacques Chirac aura contribué à affirmer la place singulière de la France sur la scène internationale : création du Fonds mondial sida-tuberculose-paludisme, opposition à la guerre en Irak, solidarité avec les plus pauvres : hommage et respect”, a abondé le député LREM de Lyon Hubert Julien-Laferrière.
“Jacques Chirac était un grand homme politique qui aura marqué l’histoire politique française. Respect !”, a écrit de son côté Guy Corrazol, l'adjoint à la mairie de Lyon en charge de l'éducation.
Y Blein: Pourquoi ramener Mitterrand sur le devant de la scène dans cet instant de recueillement pour le président Chirac ??