Crédités de 20 % selon différents sondages, les écologistes émergent comme les challengers les plus crédibles de Gérard Collomb aux municipales. Ils comptent sur les divisions de la majorité sortante pour grappiller quelques arrondissements. Suffisamment pour faire de Grégory Doucet le premier maire écologiste de Lyon.
Pour les écologistes, les planètes s’alignent depuis le mois de juin et leur score surprise aux élections européennes. Les électeurs lyonnais avaient placé la liste Jadot – sur laquelle figurait à une position inéligible leur candidat aux municipales, Grégory Doucet – en tête dans deux arrondissements, le 1er et le 7e. Dans tous les autres, à l’exception du 6e, ils arrivaient en deuxième position, à distance respectable de la liste En Marche. Ce rôle de deuxième force politique lyonnaise, les sondages qui sont sortis ces derniers jours sur les municipales lyonnaises (1) le confirment : 22 % à Lyon et des scores similaires au niveau métropolitain, une dizaine de points derrière Gérard Collomb. Plus que Les Républicains ou David Kimelfeld, les écologistes apparaissent aujourd’hui comme l’alternative la plus crédible à la reconduction de Gérard Collomb pour un quatrième mandat à la ville ou à la métropole. À la différence de 2014, ils semblent avoir tiré un trait sur une alliance avec le maire de Lyon. Les militants EELV ont clairement signifié à leurs élus que ce scénario était exclu. Les candidats écologistes qui sont en train d’émerger de la sociocratie mise en place par Grégory Doucet pour désigner les têtes de liste (“Les militants votent jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’objection sur leur candidat”) rompent avec leurs prédécesseurs.Nouvelles têtes
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