L’hégémonie socialiste sur Villeurbanne est attaquée de toutes parts. La majorité sortante se disloque. Le maire, Jean-Paul Bret, ne se représente pas et le choix de son successeur a poussé des élus vers La République en Marche. Mais, dans une ville où le béton a coulé à flots sur le mandat qui s’achève, ce sont surtout les écologistes qui pourraient profiter d’une fin de règne compliquée.
Le PS pourrait perdre en mars son dernier bastion dans l’agglomération. À Villeurbanne, les élections législatives de 2017 ont ouvert une brèche. Le Marcheur Bruno Bonnell y avait défait Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Éducation nationale. “Des personnes clés du PS villeurbannais ont pris le virage En Marche. Les vieilles recettes socialistes n’intéressent plus la nouvelle génération d’habitants. La page est déjà tournée”, assure Bruno Bonnell, peut-être un peu trop définitif dans ses conclusions. “Le PS reste fort à Villeurbanne et il a des relais dans toutes les associations. Jean-Paul Bret va peser de tout son poids dans la campagne”, tempère un autre Marcheur, transfuge du PS.La “défense de l’héritage”
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