Mercredi 10 mai, Najat Vallaud-Belkacem, numéro trois du gouvernement, a vécu son dernier conseil des ministres. En meeting le soir même à Villeurbanne, où elle se présente aux législatives, la ministre de l’Éducation a livré ses souvenirs ministériels.
Pour son premier vrai meeting de la campagne des législatives à Villeurbanne, Najat Vallaud-Belkacem a choisi d'échanger directement avec la grosse centaine de personnes venues l'écouter. Les questions ont majoritairement tourné autour de l'éducation, le ministère qu'elle a occupé pendant plus de deux ans et demi, ou porté sur des sujets de la vie quotidienne à Villeurbanne. Un sympathisant socialiste a toutefois sondé la candidate sur son état d'esprit en ce mercredi 10 mai où elle a vécu son dernier conseil des ministres. Najat Vallaud-Belkacem a d'abord fait dans l'autodérision. "J'étais émue. Je suis d'un naturel spontané. J'ai un peu honte des images qui ont tourné en boucle", a-t-elle répondu en faisant référence à une vidéo virale où elle répond aux journalistes dans la cour de l'Elysée.
“On a tout vécu”
La désormais ancienne ministre de l'Education s'est ensuite lancée dans une séquence nostalgie en refaisant le bilan du quinquennat. "Nous ne sommes que six à avoir été ministres du début à la fin. On peut se dire qu'on a tout vécu : l'enthousiasme d'être appelé à un ministère, des moments tragiques avec les attentats, d'autres de joie comme après l'adoption du mariage pour tous où je me souviens avoir pris Christiane Taubira dans mes bras", se rappelle-t-elle. Elle confie des moments de plaisir "plus personnels" : "Je me souviens du combat homérique que j'ai livré sur la prostitution, qui m'a valu des procès en mère la pudeur. Aujourd'hui, je suis contente quand des gens sont pénalisés ou vont à des stages de prévention." Avec lucidité, elle concède aussi des échecs : "J'ai été porte-parole à des moments de cacophonie" ou sur l'utilisation du 49-3.
Tout en rappelant la défaite historique du PS à la présidentielle, elle s'attend à l'avenir à des regards plus bienveillants sur l'action de François Hollande et ses ministres : "Sur l'économie, l'éducation, le social, il y a eu des améliorations. Quand le regard des Français se décillera, le jugement sera plus lucide."
mais alors si tu avait le début du commencement de ce que l'on s'en fout du dernier conseil le principal étant que se soit bien le dernier.Avec un bilan catastrophique sur l’éducation un peu de modestie s'impose.
L'Ajed (association juridique pour l'égalité en droit) dénonce depuis plusieurs mois le plagiat de l'action #NonAuHarcement par Najat Vallaud Belkacem. Un élu de la nation à sollicité l'ancienne ministre sur nos allégations de plagiat. Sans réponse ! Pendant ce temps-là, la presse fait mine de ne rien savoir. Et pourtant, nous envoyons des mails aux journalistes. Sans réponse ! Vincent Bach, président AJED / http://www.ajed.org