Un an après son élection à la mairie du 1er arrondissement, Nathalie Perrin-Gilbert présentait mercredi sa feuille de route pour les prochains mois de son mandat. Programme qui reste pour l’instant invalidé, puisque le plan pluriannuel d’investissement (PPI) de Lyon, permettant de définir les grands projets qui seront principalement financés sur la durée du mandat, n’a toujours pas été présenté par Gérard Collomb.
Projets en berne
Toujours dans la ligne de mire de Nathalie Perrin-Gilbert : la réouverture de la halle de la Martinière et l’installation de la Maison des Pentes sur le site de l’ancien collège Truffaut. Dans une optique d’économie locale et participative, la maire du 1er arrondissement insiste sur ces projets qui "correspondent à [ses] orientations politiques. Les territoires ont besoin de projets qui font sens à l’inverse des grands projets inutiles". Tacle discret à Gérard Collomb, qui n’a toujours pas remis son PPI, sans lequel Perrin-Gilbert ne peut lancer son programme. En manque d’influence, la mairie du 1er s’inquiète surtout de voir le collège Truffaut confié à un investisseur privé, à l’instar de la halle.
Manque de budget, mais pas d’idées
Avec un budget annuel de 400 000 euros, "c’est-à-dire 0,07 % du budget de fonctionnement de la ville de Lyon", la mairie du 1er prétend "optimiser au maximum [ses] enveloppes". Perrin-Gilbert se penche sur la réforme des rythmes scolaires, dont elle fera le bilan en juin, après les résultats de questionnaires remplis par les familles. Fatigue ou progrès des élèves, et réorganisation des emplois du temps des parents seront évalués.
Création d’un magazine collaboratif et thématique (environnement, alimentation…), plan de lutte contre la discrimination, rues piétonnières en bas des Pentes pour cet été…, les projets de "vivre-ensemble" ne manquent pas… contrairement aux financements.
