Nathalie Perrin-Gilbert, à l’hôtel de ville de Lyon – novembre 2018 © Tim Douet
Nathalie Perrin-Gilbert, à l’hôtel de ville de Lyon – novembre 2018 © Tim Douet

Nathalie Perrin-Gilbert officiellement candidate à Lyon

La maire du 1er arrondissement de Lyon a annoncé sa candidature pour briguer la mairie du Lyon en 2020 ce mercredi. Ce que contestent déjà certains Insoumis dont le calendrier semble différent.

Nathalie Perrin-Gilbert a officiellement annoncé ce mercredi sa candidature aux municipales à Lyon. Cette candidature ne faisait déjà plus vraiment de doute depuis novembre 2018 où la maire du 1er arrondissement avait déclaré qu'elle ne serait candidate qu'à Lyon. Elle avait cependant laissé entendre que cette désignation devrait être validée par les militants. Ce choix a été “validé en interne à Lyon en commun”, a-t-elle assuré ce mercredi.

Mais du côté de la France insoumise, des militants locaux, dont Eleni Ferlet et Pascal Le Brun, candidats LFI aux Législatives de 2017, semblent avoir une autre vision des choses. Ils ont déclaré dans un communiqué en compagnie d’autres militants qu'ils évoqueront la ligne stratégique du parti fin septembre avant de construire un programme participatif à l'automne. De son côté, Nathalie Perrin-Gilbert a reconnu qu'il y a eu des “débats agité”. “C'est vrai que LFI n’est pas toujours un partenaire de tout repos. La force de ce mouvement est dans sa diversité. Mais le cap est là et la ligne est tenue”, a-t-elle certifié. Puis d’ajouter : “On a pris le parti de présenter notre candidature maintenant pour une question de tempo pour ne pas faire campagne que les trois derniers mois”.

“Ceux qui se détournent de la ville de Lyon se trompent”

Côté programme, dix mesures vont être présentées ce soir sur le site de son collectif. Elle a déjà abordé plusieurs pistes comme “la gratuité totale de l'école en 2020 ou 2021”. “Ce qui n'était plus le cas avec la tarification du périscolaire”, assure-t-elle. Pêle-mêle, la maire du 1er a aussi annoncé, “qu'elle ne bouleverserait pas les rythmes scolaires actuels”, même si elle se dit “pour la semaine de 4,5 jours” -“Les parents et les enseignants en ont marre d'être des cobayes” -, “un plan de rénovation des bâtiments scolaires et de végétalisation des cours de récréation”, “un changement du mode de fonctionnement des cantines municipales en 2022 avec un possible mise en régie pour favoriser le local” et “des cantines 100% sans plastiques.

Elle fixe à 2030 la réalisation de son programme “pour transformer radicalement la ville”. “On a besoin de dix ans pour mettre en place ces propositions politiques. En 2030 nous aurons dû transformer notre ville pour y vivre mieux afin de faire face”, a-t-elle assuré afin de mener “la transition sociale et écologique”. Elle en a profité pour cibler Gérard Collomb et David Kimelfeld. “Ceux qui se détournent de la ville de Lyon se trompent. Tous se ruent vers la métropole alors que la ville de Lyon est une puissance et un levier en elle-même. C'est aussi l’échelon le plus précieux, car il parle de la vie des gens du quotidien”, a-t-elle conclu. Elle organisera une prochaine assemblée aux Halles du faubourg  le 1er octobre prochain sur les questions de l’agriculture urbaine, l’alimentation et la sûreté alimentaire.

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