La secrétaire d’Etat à la Santé sort de son silence et apporte son soutien à Claude Guéant, estimant que ses propos reflètaient la réalité.
"Il ne faut pas avoir peur des mots". Oubliée la secrétaire d’Etat discrète voire un brin timorée. Nora Berra se lâche. Oubliée également l’élue indignée qui claque la porte d’une réunion UMP à la suite d’un dérapage de Pascal Clément sur les minarets. Dans un communiqué envoyé le 17 mars, l’élue lyonnaise apporte son soutien à Claude Guéant, après qu’il a déclaré que "les Français à force d'immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux". Une affirmation qui a déclenché un tollé à gauche et a poussé Marine Le Pen à offrir une carte du Front Nationale à Claude Guéant, estimant qu’il a été "touché par la grâce". Pour sa part, la secrétaire d’Etat à la Santé, voit dans les propos du ministre de l’Intérieur la traduction "d’un sentiment qui est hélas partagé par certains Français". Un sentiment qu’elle décrit pourtant comme "profondément injuste", jusqu’à provoquer chez elle "un profond malaise", mais des propos "dramatiquement vrais".
Une France à deux versants
Plus qu’un soutien, dans son communiqué, Nora Berra se lance dans une réelle croisade contre "la dictature impuissante du politiquement correct, infligée depuis des décennies par une gauche lénifiante et irresponsable". Une "politique de l’autruche" qui "nie l’évidence" et "esquive la réalité", qu’elle ne se lasse pas d’attaquer, accusant Martine Aubry et Marine Le Pen, dans deux registres différents, d’entretenir "la confusion et l’amalgame".
Pour Nora Berra, Claude Guéant a presque crevé un abcès : "commencer de manière lisible et directe à poser le diagnostic de ce très préoccupant problème de société sur l’un de ses versants". Car c’est là la version de la secrétaire d’Etat, une société française à deux versants que le Front National tente de "diviser et opposer" et que le PS abreuve de "bons mots et belles pensées". La vision d’une France scindée que Nora Berra dit pourtant ne pas aimer, "clivée entre le rejet justifiable et le désespoir immérité".
Ce qui créé parfois le sentiment de ne plus être chez nous, c'est trois choses : - une tendance à l'uniformisation vestimentaire des populations musulmanes, notamment pour les femmes mais pas seulement elles. - le remplacement des commerces traditionnels par d'autres plus typés qui affectent parfois des rues entières. - l'adaptation de cantines publiques et d'administration à un régime alimentaire sans porc, alors que la notion e' 'animal impur' est étrangère à la culture française, et l'extension du commerce de la viande halal.À quoi il faut ajouter le spectacle de rues bloquées par des prières musulmanes.
Nora au FN !! Nora au FN !! Nora au FN !!
Nora Berra serait elle raciste? 😉
'les Français à force d'immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux'. Voila une phrase fourre tout, qui n'a pas de sens en raison se son imprécision.Phrase prétexte, pour les uns et les autres, d'en faire un argument politique. Argument, qui n'a qu'une seule fonction. La séduction des électeurs, en cette veille de cantonales et 2012. L'UMP, chasse sur le terrain du FN. Le PS, essaye d'exister par médias et blogueurs interposés.Dire n'importe quoi ou faire l'autruche façon 'bisounours', n'a jamais fait avancer les sujets de notre société.
Nora qui ?