L'eurodéputée se félicite que la Commission européenne ait mis un terme à une procédure qui visait les taxes sur les paris hippiques en ligne.
A défaut de course à la mairie, c'est finalement de course hippique que Nora Berra s'est piquée. L'eurodéputée casaque UMP se félicite aujourd'hui que la Commission européenne ait mis un terme à la procédure d'infraction ouverte contre la France depuis plus de deux ans. La Commission contestait le principe d'une taxe sur les paris hippiques affectée à la filière équine, qui pouvait s'apparenter à une aide d'Etat. "C'est une bonne nouvelle pour le sport et pour toute la filière équine française, qui était menacée si cette taxe devait être supprimée",affirme l'ancienne secrétaire d'Etat à la Santé, qui souligne que le secteur représente "des enjeux économiques et territoriaux sont considérables".
"Les courses hippiques ont disparu dans de nombreux pays européens, en raison de l'ouverture des marchés à de nouvelles formes de paris qui n'assuraient plus leur financement. Cette taxe, comme la Commission le souligne elle-même, en mettant tous les opérateurs de paris à contribution, garantit un financement pérenne à toute la filière : l'élevage, l'entraînement ou l'organisation des courses. Elle nous permet ainsi de préserver une vraie richesse du patrimoine français." En France, la filière des courses hippiques représente 74 000 emplois.