OL-Besiktas : le préfet interdit les messages politiques dans le stade

Henri-Michel Comet a décidé de prendre un arrêté interdisant les messages politiques durant le match entre l'OL et le club turc du Besiktas d'Istanbul. Un quart de finale de Ligue Europa qui aura lieu dans un contexte de référendum constitutionnel en Turquie le 16 avril prochain.

15 000 supporters turques sont attendues au Parc OL ce jeudi 13 avril pour assister à la rencontre entre leur équipe et celle de Bruno Génésio. Un quart de finale de Ligue Europa qui s'inscrit dans un contexte de référendum constitutionnel turc qui aura lieu 16 avril 2017.

Un événement qui a fait réagir les pouvoirs publics français. Henri-Michel Comet, le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé ce vendredi avoir pris un arrêté "interdisant l’accès au stade à tout individu exhibant ou étant porteur des maillots, écharpes, drapeaux, étendards ou banderoles autres que ceux qui porteront les couleurs de la France, de la Turquie ou d’un des deux clubs", a annoncé la préfecture."Un stade n’est pas un lieu d’expression politique, mais exclusivement de soutien à des équipes sportives", ont-ils ajouté.

Pas une nouveauté

Il faut dire que la politique, qui existe tout de même via les groupes de supporters, est depuis longtemps interdite de stade par les instances du football et les pouvoirs publics. En juin dernier avant le début de l'Euro 2016, le ministère de l'Intérieur avait publié des consignes pour "assister aux matchs de l’Euro 2016 en toute sécurité". Dans la catégorie "bien se comporter au sein et aux abords des stades", il était inscrit "ne pas tenir de propos politiques, idéologiques, injurieux, racistes ou xénophobes." Une phrase, reprenant en partie la charte de l'UEFA, qui avait été modifiée par la suite par le ministère de l'Intérieur en "ne pas exprimer ou diffuser des messages injurieux, racistes, xénophobes, sexistes ou religieux".

En juillet 2015, l'UEFA avait sanctionné le FC Barcelone après le déploiement d'un immense drapeau catalan dans les tribunes du stade de Berlin avant la finale de Ligue des champions contre la Juventus Turin (3-1). Le club avait écopé de 30 000 euros d'amende.

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