Et s'ils devaient donner l'exemple ? Le retraite de nos élus, députés ou sénateurs, est l'un de ces régimes spéciaux que l'on stigmatise régulièrement. Et pour cause : nos parlementaires peuvent partir à 60 ans en bénéficiant d'un taux plein. Ou poursuivre une activité et cumuler salaires et retraites. Exemple avec Jacques Chirac.
Sur leurs retraites, les parlementaires restent… en retrait. On annonçait un projet de réforme pour octobre. Les Verts réclamaient un alignement sur les régimes « classiques », le président de l'Assemblée entendait mener une « réflexion ». Depuis, pas de nouvelles. Toujours en discussion dans les bureaux bien clos des décideurs de l'Assemblée ? Freinée par ceux qui veulent préserver leurs acquis ? Face aux mouvements de contestations qui luttent, manif après manif, contre la réforme des retraites appliquée à tous, sauf aux élus, les parlementaires vont-ils se sentir obligés de modifier leur régime ?
Petit rappel : la retraite parlementaire est particulièrement favorable. Ici pas de départ à 65 ou 67 ans. Non. Jusqu'à récemment, le parlementaire pouvait toucher sa retraite dès 55 ans, à 60 ans désormais. Surtout, le député ou le sénateur a l'immense avantage de pouvoir bénéficier du « taux plein » (plus de 5000 euros) après seulement 22 ans de (double) cotisation. Mais ce n'est pas tout. L'élu sexagénaire a en effet le droit de toucher sa retraite tout en travaillant à temps plein. On l'a vu récemment avec les ministres les plus âgés du gouvernement Fillon qui cumulaient, jusqu'à ce que le scandale les pousse à y renoncer, leur salaire ministériel (14 000 euros) et leur retraite de député.
Exemple de la petite pension de Jacques Chirac
Avant eux, le président Mitterrand comme le président Chirac cumulaient allègrement leur indemnité de chef d'Etat avec leurs différentes retraites d'élu. Car non seulement l'ancien parlementaire peut cumuler salaire et retraite, mais il peut aussi cumuler les retraites. La loi considère que les différentes fonctions électives constituent des activités différentes. Et donnent donc droit à des retraites différentes.
Reprenons donc l'exemple de Jacques Chirac, ancien parlementaire certes, mais aussi ancien conseiller général de Corrèze. Et ancien maire de Paris. Et, bien évidemment, ancien président de la République… Une petite pension de 15.000 euros TTC à laquelle il faut ajouter sa retraite de haut fonctionnaire (il ne l'a pas été longtemps mais la loi, jusqu'à très récemment, l'autorisait à cotiser même s'il n'exerçait pas son activité) et son salaire de membre du Conseil constitutionnel.
Ajoutons, c'est un détail, que ses retraites d'élu local sont exonérées d'impôt et de CSG. Des privilèges que, visiblement, l'exécutif paraît peu pressé de faire disparaître. Et que les parlementaires ne semblent pas trouver injustes. La pénibilité de la charge et la précarité de l'emploi sont, sans rire, mis en avant par bien des élus.
Quand il s'agit deur petits privilèges les socialistes sont beaucoup plus mesurés, il s n'appellent même pas les lycéens à manifester.
LYONCAPITALE pourrait-il interroger les parlementaires rhodaniens pour avoir leurs positions sur cette question?... et nous donner leurs réponses?
Ah ça ira, ça ira, ça ira...
Voyons de plus près nos députés. Salaire : 6952.91 € Secrétariat : 1525.00 € Collaborateurs : 8949.00 € SNCF : gratuit en 1re classe Avions : 40 vols gratuits Taxi parisien : gratuit Auto à disposition Tarifs préférentiels dans hôtels haut de gamme Restaurant gastronomique de l'Assemblée : 7 € Prêts à taux réduits de 2 à 3 % Soit une enveloppe mensuelle OFFICIELLE de plus de 17 400 euros par mois. Soit pour 577 députés plus de 10 000 000 d'euros par mois Soit encore plus de 120 millions d'euros par an. Alors que nombre de pouvoirs ont été transférés à Bruxelles.Face à la précarité de l'emploi de député (non ne rigolez pas) tous nos amis députés (UMPCS) sur proposition de Jean-Louis Debré avant l'élection de Nicolas Sarkozy ont voté une loi sur leur propre régime de retraites de députés.Et là lisez bien ce qu'il va suivre :Les députés non réélus percevront à 'vie' 20 % de leur traitement soit 1390.00 € par mois à 'vie'. N'est-il pas beau le golden traitement de retraite de nos députés ?Et entre voyous qui s'entendent comme larrons en foire hors des débats publics qui amusent les gogos, le meilleur arrive :Jean-Louis Debré a fait voter à l'UNANIMITE et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 €, soit 6 952 € brut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 € sur 5 ans ! Sans parler de ce qu'il leur coûtera « à vie » !Seul 3 médias ont communiqué cette information : Le Canard Enchaîné, RMC et Midi Libre. Vive la liberté de la Presse ?AUCUN député PCS et/ou PSC n'a incité les lycéens à manifester contre ce scandale.On pourrait aussi ajouter à cette gabégie que cette généreuse « indemnité chômage » est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette « aide sociale »... bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires. Moi qui suit pourtant d'accord pour travailler plus afin de préserver nos retraites, je suis scandalisé par les privilèges sans cesse revus à la hausse de nos dirigeants qui demandent sans cesse les efforts aux forces vives du pays.Après l'abolition des privilèges de la royauté, faudrait penser à abolir les privilèges des privilégiés de la République.
Bof moi ça me choque moins qu'un grand patron qui rate son boulot et qui touche des primes bien plus élevées que cela. C'est le salaire d'un cadre sup, pas plus. Cochet gagnerait sans doute plus en étant dans le privé.
roucoulou, hors sujet ! On parle député, il répond patron. On parle culture, il répond l'OL.Parlons-lui d'horticulture, il répondra berger-allemand.C'est pafois dur le dialogue.
Elyonor, c'est juste que je ne comprend pas l'intérêt de moins payer les députés. Quand on voit les golden parachutes dans les grandes entreprises, on se dit qu'il y a plus urgent.
Mon Cher Roucoulou,Un député est un élu du peuple censer représenter l'intérêt général. Un patron est un mandataire social censer représenter des intérêts privés.Du coup, on comprend très mal l'addition des choux (intérêt général) et des carottes (intérêt privé).Pour les intérêts privés, sauf à 'besancenoïser' le discours, dans quelles limites l'intérêt général est-il compétent ?Pour les élus, ils doivent (normalement) des comptes à l'intérêt général.Or donnez moi une raison qui jusitfie pour l'intérêt général que des ex-députés touchent pendant 5 ans après leur mandat leurs indemnités à taux plein et les années suivantes 1 500 euros 'à vie' ?Une seule raison qui démontre l'intérêt général de cette fofaiture.Vous noterez dès lors qu'il ne s'agit pas de baisser leurs indemnités mais de dénoncer une indemnité qui leur est versée pour un mandat qu'il n'exerce plus.
Les députés ne sont pas non plus amenés à vivre comme des ermites.
heu... oui et les députés sont herbivores.J'aimerai tant être un imbécile heureux. Malheureusement je ne suis qu'un imbécile grincheux. J'envie tant roucoulou.
Et vous savez vous travestir et révéler l'homme qui est en vous (ou l'erreur de pseudo) Elyonor. Bravo, je vous aime !
Cadet Rousselle a trois neurones, (bis) Qui n’ont ni sang, ni cellules, (bis) C’est pour loger les idées PS, Que direz-vous d’Cadet Roussel ? Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment, Cadet Roussel est militant !