Les ultras de l'extrême gauche seraient proches de trois cents à Lyon. Quels sont les groupes et leurs QG ? Plongée de la galaxie des anarchistes, libertaires et antifas.
Les groupes de l'ultra gauche à Lyon
La GALE
Création : octobre 2013
Lieu : la Guillotière
Fondé en 2013 suite à la mort de Clément Méric, “antifa” parisien décédé lors d’une rixe à Paris avec des militants d’extrême droite, le Groupe antifasciste de Lyon et environs, qui se fait appeler “la GALE”, est issu de mouvements de protestation contre la montée de l’extrême droite, lorsque Jean-Marie Le Pen est arrivé au second tour de l’élection présidentielle de 2002, face à Jacques Chirac.
Le nom de ce groupe militant est un clin d’œil à la maladie contagieuse de la peau due à un parasite. Slogan : “Galeuses et galeux vont vous rendre malades !” En 2017, sur le site Rue89, un des leaders de la GALE expliquait la stratégie insurrectionnaliste du groupe : “Nous sommes des révolutionnaires. Nous refusons de demander à la police ou à la justice de faire le boulot, contrairement à la Confédération des groupes anarchistes (CGA) ou au Collectif de vigilance 69 contre l’extrême droite.”
En mars 2022, la GALE avait collé des affiches dans les 3e et 7e arrondissements qui présentaient la police grimée en membres du Ku Klux Klan avec le slogan Les racismes et les violences policières font système. “Abolir la police est une urgence. ” Ce à quoi le syndicat FO Police municipale de Lyon avait répondu par un tweet : “Vous êtes devenus ce que vous imaginez combattre. Le fascisme c’est la gangrène.” Et un autre adressé au maire de Lyon et à son adjoint à la sécurité Mohamed Chihi : “Les extrêmes doivent être muselées. Toutes les extrêmes.” Ambiance.
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