Pierre-Bénite, dirigée par Mireille Domenech-Diana, a très peu investi en 2012. Mais la dette a diminué et les postes budgétaires restent équilibrés.
Pierre-Bénite n'obtient pas la moyenne dans notre classement avec 4,2/10. La cause : des investissements vraiment insuffisants. Avec seulement 62€ par habitant en 2012, ils sont largement inférieurs à la moyenne des villes de même strate qui est de 323€.
La commune, gérée par Mireille Domenech-Diana (PCF), dépense donc majoritairement pour couvrir ses frais de fonctionnements qui sont de 1 367€ par habitant. "C'est vrai qu'en 2012, l'année a été faible en investissements." reconnait Miren Servonnet, la première adjointe, avant de se justifier : "Nous étions en pleine négociation avec le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Dans certaines zones, nous ne savions pas si nous allions pouvoir reconstruire. Cela a vraiment compliqué les choses"
En paralèlle, la dette a baissé et ne mesure plus que 780€ par habitant (-17%). Mais les impôts ont augmenté de près de 20%, avec une hausse du taux d'imposition en 2012.
Une politique sociale et familiale
Les sommes allouées aux différents postes budgétaires restent pourtant satisfsaisantes dans l'ensemble. La priorité est mise sur la famille, qui bénéficie de 1 607€ de dépenses de fonctionnement par enfant de moins de cinq ans. Récemment, la ville a réalisé la résidence Marcelle-Domenech, destinée aux personnes âgées, qui a été inaugurée en 2011.
Le domaine social est également valorisé avec 177€ par habitant contre 31€ à Givors, autre ville communiste de l'agglomération. Seules les actions économiques sont à améliorer avec seulement 7€ par Pierre-Bénitain.
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Le budget de Pierre-Bénite à la loupe
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Méthodologie
Nous avons pris les chiffres des comptes administratifs 2007 et 2012 de la commune pour calculer les évolutions. Pour obtenir la note générale de bonne gestion, nous avons établi une moyenne selon six critères :
- les dépenses réelles de fonctionnement par habitant
- le produit des impositions directes par habitant
- les dépenses d'équipement brut par habitant (= les investissements)
- l'encours de la dette par habitant
- les dépenses de personnel / dépenses générales
- l’encours de la dette / recettes réelles de fonctionnement
A titre d'exemple, chaque habitant de Pierre-Bénite doit 12€ pour rembourser la dette et rapporte à la ville 458€ au titre des taxes et impôts locaux.
Tous les critères n'apparaissent pas par souci de compréhension des tableaux. Les résultats complets des 12 principales villes de l’agglomération sont disponibles dans le numéro de janvier 2014 de Lyon Capitale. Nous avons choisi de confronter ces chiffres à ceux de Francheville, Corbas et Chassieu tout en gardant Lyon comme ville-témoin.
