Dans sa réponse à un questionnaire venu de la Lesbian and Gay Pride de Lyon, le maire de Lyon exprime son souhait d'un débat au Parlement de la question de la procréation médicalement assisté pour les couples de femmes.
Questionné par l'Association des familles homoparentales (ADFH), le maire de Lyon jugeait que la loi instaurant le mariage pour tous n'était "pas suffisante et qu'elle ne répond pas à toutes les attentes : insémination artificielle pour les couples de femmes (autorisée en Belgique et en Espagne), délégation de l'autorité parentale, présomption de parentalité... Nous devons mettre un terme aux discriminations qui subsistent encore dans nos lois." "Collomb vire sa cuti", titrions-nous, mettant en contraste cette position à l'attitude beaucoup plus fermée du maire de Lyon à l'époque du débat sur le mariage gay (lire ici).
Tout n'est pourtant pas si simple. Dans sa réponse à un questionnaire venu de la Lesbian and Gay Pride de Lyon, voilà que le socialiste semble rétropédaler. Il rappelle sa condamnation "avec fermeté de la marchandisation des corps", confirmant son opposition à la GPA. En revanche, sur la PMA, ce n'est pas clair. "Les lois bioéthiques reconnaissent, depuis 1994, d'autres méthodes de procréation qui sont interdites, pour l'instant, aux couples de femmes. La loi 'mariage pour tous' n'était pas l'outil législatif le plus adapté pour faire évoluer ces lois. Elles soulèvent encore de nombreuses questions éthiques". Et de souhaiter poursuivre le débat "dans le respect des différentes opinions afin de préparer l'acceptation de la société", écrit-il dans un numéro de haute voltige. Il souhaite un débat "au Parlement" après l'avis du comité consultatif national d'éthique que François Hollande a saisi.
qu'est ce que vous ne comprenez pas dans 'afin de préparer l'acceptation de la société' ? C'est bien qu'il y est favorable...