Gilles Thévenon
© Tim Douet

Primaire de la gauche : le PS arrogant ?

Le PS souhaite une large ouverture dans sa primaire de la Belle alliance populaire, mais tout le monde n'y est pas éligible. Si les appels du pied auprès de candidats comme Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron sont répétés, la participation de "plus petits" candidats a été rejetée. Une attitude que fustige Gilles Thevenon, délégué mdP de Lyon Métropole.

"Insultant" et "détestable" : ce sont les mots employés par Gilles Thevenon, délégué lyonnais du Mouvement des progressistes (mdP), pour qualifier la réaction de Jean-Christophe Cambadélis. Le premier secrétaire du PS a en effet rejeté la candidature mdP de Sébastien Nadot, tout comme celles de Pierre Larroutourou (Nouvelle Donne) et de Bastien Faudot (Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement), en déclarant ce jeudi 8 décembre que la primaire de la Belle alliance populaire n’était pas "open bar".

Sur le plan des idées, le Mouvement des progressistes de Robert Hue n’a pas grand-chose à voir avec le "progressisme" affiché par Emmanuel Macron et revendiqué par le maire de Lyon, Gérard Colomb. En terme de poids électoral non plus. Et c’est là son moindre défaut au regard du PS, qui ne semble pas vouloir d’une multitude de candidatures si celles-ci ne sont pas rentables pour la suite.

Une réaction "arrogante" pour Gilles Thevenon, qui faisait partie de la liste de Jean-Jacques Queyranne pour les régionales : "le mdP a un député et un sénateur qui ont toujours été fidèles à la majorité de gauche" justifie-t-il. Pour la présidentielle, le mdP devrait donc faire cavalier seul, en tentant de récolter les 500 signatures pour se présenter sans passer par la case primaire. Il en sera de même pour les législatives où le mdP souhaitent présenter un ou deux candidats dans le Rhône.

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