Le secrétaire d’État aux Sports PRG revendiquait l’investiture d’En Marche, qui lui a préféré Thomas Rudigoz, le maire centriste du 5e. Thierry Braillard sera néanmoins candidat, sous la bannière du PS et du PRG.
En compétition avec Thomas Rudigoz pour obtenir l'investiture d'En Marche dans la 1re circonscription, la candidature de Thierry Braillard n'a pas été retenue. Le secrétaire d'Etat pensait pouvoir contrebalancer le soutien de Gérard Collomb à Thomas Rudigoz par son expérience gouvernementale (en tant que secrétaire d'Etat aux sports) et son statut de député sortant. L'argument ne faisait visiblement pas le poids. "Gérard Collomb est un soutien de la première heure et Emmanuel Macron a dit qu'il n'oublierait jamais ceux qui étaient là au commencement. Sur Lyon, Collomb a fait sa liste tout seul", note-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat aux sports.
Thierry Braillard nous a confié pour sa part "prendre acte" de la décision de la commission d'investiture d'En Marche. Il se présentera sous une autre bannière : "Je rappelle que j'ai encore l'investiture du PRG, avec le soutien du PS. En étant député sortant, j'estimais être légitime. Cette division m'apparaît mortifère." L'élu PRG faisait partie des rares ministres à avoir soutenu Emmanuel Macron avant le premier tour. Ironie de l'histoire, il se présentera donc avec l'étiquette PS, en sa qualité de sortant, dans une circonscription qu'il avait conquise en dissident en 2012 face à Philippe Meirieu, investi par le PS au nom d'un accord avec Europe Ecologie-Les Verts. Le soutien très appuyé de Gérard Collomb l’avait alors grandement aidé. En cinq ans, la situation s'est renversée.