Ils étaient une douzaine de maires nouvellement élus à venir montrer leur soutien à Laurent Wauquiez pour les élections régionales de décembre 2015, ce vendredi après-midi. Pas encore candidat, le maire du Puy-en-Velay est déjà adulé.
“C’est une nouvelle génération d’élus qui est rassemblée aujourd’hui. Elle reflète un désir de changement de la part des électeurs”, introduit Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne. Une douzaine de maires étaient présents, ce vendredi après-midi au club de la presse. Ils sont peut-être nouveaux dans le paysage politique local, mais ils comptent en faire une force. “On apporte un nouveau visage”, argumente Nicolas Daragon, le maire de Valence, qui prône un certain changement.
“Laurent Wauquiez est énergique, il représente une nouvelle génération, il possède un lien de proximité avec la région et il a une envergure nationale”, énumère Gaël Perdriau. Mais, surtout, c’est “un homme de terrain”, un qualificatif que tous les élus présents avaient à la bouche.
Candidatera ou pas ?
Malgré toutes les qualités qui ont été récitées, il manque cependant un point essentiel au programme : Laurent Wauquiez n’est pas encore candidat aux élections régionales de 2015. “Sa candidature nous apparaît comme une évidence. Vous pouvez faire confiance à notre intuition”, avance Gaël Perdriau. “Personnellement, je pense qu’il est candidat”, affirme Claude Cohen, le maire de Mions.
Cumulera ou pas ?
Depuis mars 2008, Laurent Wauquiez est maire du Puy-en-Velay. Il occupe aussi la fonction de député de la 1ère circonscription de la Haute-Loire depuis juin 2012. “S’il devient président de cette grande région, je suis sur qu’il fera le choix du terrain”, souffle Gaël Perdriau. “Il sera obligé d’abandonner son mandat de maire, mais une déconnexion au niveau national ne me semble pas judicieuse”, continue-t-il, avant d’insister sur une autonomie de la politique régionale par rapport à Paris.
Des élections primaires ne sont pas prévues pour l’instant. Michel Barnier, candidat pour sa part déjà déclaré et en campagne, présente un profil tourné vers l’Europe. Il semble toutefois prendre du retard dans cette course aux régionales. En attendant la candidature de leur favori, les maires locaux sympatisants UMP, eux, se disent être “candidats pour servir de relais sur le terrain”.