Après l’annonce des résultats, les politiques de droite comme de gauche étaient à la préfecture ce dimanche soir. Devant la caméra de Lyon Capitale ils sont revenus à chaud sur ce premier tour des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. Les réactions à droite en vidéo.
Laurent Wauquiez (LR)
"En Auvergne-Rhône-Alpes, les électeurs nous ont mis très nettement en tête au premier tour. J’ai aussi conscience que tout reste à construire. Il y a eu un désaveu cuisant pour le président sortant socialiste. Rarement un président sortant a connu un tel échec. Pour le deuxième tour, je ne fais pas de la politique avec des mathématiques. Je ne fais pas de politique avec les petites combines entre les partis qui veulent se partager des postes. Notre réserve de voix, c'est tous ceux qui veulent le changement et qui veulent tourner la page de onze ans de gaspillage dans notre région. Seule notre équipe peut battre le PS."
Christophe Guilloteau (président LR du conseil départemental du Rhône)
"On voit que c'est un désaveu pour le président de région sortant, mais aussi pour le Gouvernement. On voit dans la région que Laurent Wauquiez est en tête et que les Rhônalpins voulaient du changement. Je préfère être à la place de Laurent Wauquiez, qui peut entrer de suite en campagne, plutôt qu'à la place des socialistes, des communistes et des écologistes, qui vont devoir raccommoder six ans de déchirement autour d'une table de négociation. Le deuxième tour ne sera pas simple."
Michel Forissier (sénateur-maire LR de Meyzieu)
"Pour gagner le second tour, il faut évidemment gagner le premier. Aujourd'hui, on part dans de bonnes conditions pour le second tour, et la force de nos convictions va nous faire gagner."
Phillipe Cochet (député-maire LR de Caluire)
"La politique, ce n'est pas des mathématiques, mais une dynamique. Le président socialiste a été désavoué alors que Laurent Wauquiez est dans cette dynamique. Du côté du PS et du FN, il y aura des reports de voix vers Laurent Wauquiez au second tour pour l'accompagner dans la victoire."
Gerbert Rambaud (Debout la France)
"Nous n'appelons à aucun choix. Nous avons un bureau national qui a lieu ce lundi. Nous allons déterminer en fonction des scores dans nos différentes régions. Nous sommes une alternative qui propose des idées. Nous ne sommes pas le supplétif des uns et des autres."