L’élu lyonnais du Parti radical de gauche s’estime satisfait d’avoir conservé sa place dans le gouvernement Valls II. Mais, dans son parti comme dans son entourage, certains estiment qu’il aurait pu prendre du galon en devenant ministre de plein exercice en charge des sports.
Thierry Braillard, le deuxième Lyonnais du gouvernement avec Najat Vallaud-Belkacem, a survécu au remaniement ministériel. Un scénario qui, lors des négociations pour la composition du gouvernement, n'a pas toujours été limpide. Les nombreuses rumeurs le plaçaient pourtant sur un siège éjectable, sacrifié sur l'autel de la parité au profit de Sylvia Pinel, ministre sortante du Logement. L'entourage du secrétaire d'État aux sports nous affirme pourtant que la séquence a été vécue avec beaucoup de sérénité : "Manuel Valls était satisfait de son action, tout comme le président de la République. En cas d'entrée au gouvernement de Jean-Michel Baylet, Thierry Braillard n'aurait pas sauté." Et un proche du ministre d'aller plus loin, expliquant que Thierry Braillard aurait pu prendre du galon après le refus de Jean-Michel Baylet d'entrer au gouvernement, et ainsi devenir ministre des Sports de plein exercice.
Manuel Valls et François Hollande étaient prêts à “lâcher” deux ministères aux radicaux, qui forment à l'Assemblée nationale un groupe charnière du fait de la défection des frondeurs. Mais Jean-Michel Baylet, sorti des négociations à titre personnel, s'est contenté du statu quo : ses trois ministres et secrétaire d'État gardent leurs fonctions et rangs du gouvernement Valls I. Manuel Valls a donc remplacé Najat Vallaud-Belkacem, promue à l'Éducation nationale, par un socialiste, Patrick Kanner, président du conseil général du Nord et proche de Martine Aubry.
Braillard est bien placé pour soutenir une politique sportive, celle du footbusiness et pour mettre tout en oeuvre pour secourir Aulas en cas de faillite. Il est aux manettes, non pour le sport pour tous mais pour le foot professionnel au service de Collomb et de l'oligarchie lyonnaise, des socialistes qui ne savent plus où ils sont et qui trompent leurs électeurs. C'est cette politique là qui conduit au FN et au mieux à l'abstention, une politique Collombienne qui déroute le peuple de gauche!