L’augmentation des impôts locaux de 5 % ne suffira pas : la Ville de Lyon s'apprête à réaliser "des économies considérables". C'est Richard Brumm, adjoint aux finances, qui le dit dans un entretien à Libération. Il a calculé que la baisse des dotations de l'État serait de 16 millions d'euros en 2015 – dans le budget 2014, les recettes de fonctionnement s'établissent à 628 millions d'euros. "Nous avons toujours eu une gestion extrêmement sérieuse et prudente à Lyon, explique Richard Brumm. Mais là on change d'échelle." S'il veut maintenir le niveau des investissements, il promet de "serrer les boulons", sur les dépenses de fonctionnement. "Je reçois mes collègues pour leur demander, non pas de figer leur budget, mais de ne pas faire, ou de faire beaucoup moins." Par exemple, il y aura à l'avenir moins de places en crèche, dit-il.
Le Grand Lyon sera aussi rattrapé par la rigueur. Avec une perte estimée à 75 millions d'euros par an, voire 90 à 100 millions si l'État décidait de pénaliser davantage les collectivités riches (dans le budget 2014, les recettes de fonctionnement s'établissent à 1,346 milliard d'euros). "Cela va nous conduire à réduire l'investissement dans les communes qui composent le Grand Lyon", explique Richard Brumm, qui est aussi vice-président au Grand Lyon en charge des finances. Il juge que la métropole va d'abord occasionner des surcoûts, liés au déménagement et à l'harmonisation des traitements des agents. "J'ai bon espoir que le coût soit neutre à la fin de ce mandat. Et qu'elle [la métropole] soit source d'économies pour le prochain", ajoute l'élu.
Plutôt que de diminuer les capacité d'accueil en crèche ; service utile et indispensable à de nombreux parents, ne faudrait-il pas plutôt limiter les investissements (qui sont plutôt des dépenses d'ailleurs) ? et notamment ceux qui servent aux intérêts des déplacement en voiture ! On a de plus en plus l'impression qu'à Lyon les enfants et les jeunes sont un problème pour la mairie !