Il répond ainsi à une question posée par Bernard Bolze.
Bernard Bolze, animateur de la campagne Trop c'est trop ! pour un numérus clausus en prison : "Vous avez pour projet une politique pénale qui va accroître mécaniquement le nombre de personnes détenues (peine plancher, loi sur la récidive). Vous engagez-vous en contre-partie à respecter la norme qui consiste à ne mettre qu'une personne là où il n'y a qu'une place ? Et dans quel délai ?"
Nicolas Sarkozy : Oui, je m'y engage et le plus vite possible. De trois façons différentes : la poursuite de la construction des établissements pénitentiaires dont nous avons besoin; la réduction du nombre de personnes en détention provisoire, en réservant cette hypothèse aux cas d'atteintes ou de tentatives d'atteinte à l'intégrité physique des personnes, et le placement dans d'autres structures, mieux adaptées, d'un grand nombre de personnes qui n'ont rien à faire en prison, je pense en particulier aux personnes qui souffrent de troubles psychiatriques ; enfin, l'élaboration d'une loi pénitentiaire exigeante et la création d'un contrôle général indépendant des prisons, qui feront qu'il ne sera plus possible, en France, d'obliger un détenu à partager sa cellule.
L'intégralité de l'entretien est dans Lyon Capitale, chez votre marchand de journaux. Il sera mis en ligne jeudi jour du meeting de Sarkozy à Eurexpo.
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