Sarkozy, un "acharnement à peine masqué" pour Grossetête

Françoise Grossetête (UMP), député européenne du Grand-Sud-Est exprime "pleinement son soutien" à l'ancien Chef de l'État ce jeudi, après sa garde à vue dans la nuit de mardi à mercredi.

Elle dénonce un "acharnement à peine masqué" et se dit "profondément choquée" par "le traitement" infligé à l'ancien chef de l'Etat. "Il y a deux poids deux mesures. Jérôme Cahuzac, lui, n'a pas été mis en garde à vue. Nicolas Sarkozy ne demande aucun passe-droit pour lui-même. Seulement le respect de l'indépendance de la justice et de la présomption d'innocence."

"Une volonté très claire d'humilier Nicolas Sarkozy"

Ce traitement découle selon elle d'"une volonté très claire d'humilier Nicolas Sarkozy. Dans toutes les affaires que l'on veut lui faire porter, il est considéré comme un coupable a priori. Dès que l'on recommence à parler de son retour, on lui sort autre chose. Ces méthodes sont intolérables et n'ont pour seul but que de dégrader l'image de l'ancien Chef de l'État. La justice ne peut pas fonctionner de cette façon, sinon c'est une justice spectacle " dénoncet-elle.

Enfin, concernant l'intervention de Nicolas Sarkozy au journal de 20h de TF1, la député européenne commente : "hier, il a livré sa vérité, celle d'un homme blessé mais digne et combatif. Il a voulu s'adresser directement aux Français pour témoigner de son honnêteté. Sa détermination m'a beaucoup marquée. Présumé innocent, il conserve toute sa légitimité pour revenir dans la vie politique."

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