Le PS obtient 2 sénateurs, Gérard Collomb et Annie Guillemot. Un score identique à celui de 2004 mais, il y a dix ans, la liste commune avec le Parti communiste que menait le maire de Lyon avait obtenu trois sièges. Pour autant, Gérard Collomb se félicitait dimanche après-midi de la bonne tenue de sa liste, dans un scrutin rendu compliqué par des défaites aux municipales de mars dernier.
La réaction de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon
"Nous faisons un bon score : 866 voix alors que, mathématiquement, nous n'en avions que 600. Je regrette que la troisième place échappe de peu à Martial Passi [candidat du Front de gauche, NdlR]. Nous sommes allés chercher des voix auprès de maires de centre-droit qui ont dû trouver que ce que l'on fait pour notre territoire est plutôt bien. Si nous avions fait alliance avec le Front de gauche, nous n'aurions peut-être pas obtenu trois sénateurs. Ce que nous aurions pu gagner d'un côté, nous aurions pu le perdre de l'autre. Je n'ai pas de regrets. Il était certain que le Sénat basculerait à droite. C'est un retour à une tradition, car c'était le résultat du dernier renouvellement qui était exceptionnel. Nous avons eu la majorité pendant deux ans, mais ce n'était pas facile pour autant de faire passer des lois."
La réaction de David Kimelfeld, premier secrétaire départemental du PS
"Par rapport à 2004, nous n'avons pas perdu de siège. Notre résultat est au-delà de ce que l'on pouvait prévoir mathématiquement. Nous récoltons 150 à 200 voix hors des élus PS. Comme pour l'élection du président du Grand Lyon, nous avons rassemblé au-delà de notre camp."