Le 1er vice-président PS met à l'actif du bilan régional les efforts en faveur des transports, la politique globale en faveur de l'emploi et la vie citoyenne. Il regrette les retards pris sur Le Lyon-Turin.
"Je retiens la forte évolution dans les transports. Dans les TER, l'offre a progressé de 25% au cours de ce mandat mais surtout la demande a cru de 50% : on est passé de 90 000 à 135 000 passagers par jour. Sur le modèle de la carte Orange, la carte OùRA concentre les abonnements pour se déplacer en train et sur les réseaux des principales agglomérations de la région. Il est aussi possible de laisser son vélo en consigne dans les gares.
"La compétence économique est disséminée"
Durant ce mandat, nous avons mené une action forte pour l'emploi et l'économie, aussi bien pour les grands pôles de compétitivité que pour les personnes éloignées du marché du travail grâce au dispositif Cared. Il y a aussi les aides aux PME et IDéclic pour soutenir les jeunes pousses et les porteurs de projet. Je regrette que la compétence économique ait été disséminées entre plusieurs échelons territoriaux. Nous n'avons pas les moyens suffisants pour vraiment booster la formation professionnelle et les aides aux PME, comme le font les grandes régions européennes telles que la Catalogne ou le Bade-Wurtemberg.
Le 3e point fort, c'est la vie citoyenne, au sens large. Je suis fier que l'on ait créé des antennes départementales de la Région. La solidarité internationale concentre presque 1% de notre budget, grâce à nos coopérations décentralisées (Mali, Burkina Fasso, Sénégal, Tunisie, Maroc, Viet-Nam, Madagascar...). Sur ce domaine, nous nous sommes inscrits dans la continuité de ce qui était fait, même si nous avons amplifié les efforts. J'englobe dans ce bilan la démocratie participative, les 28 comités de ligne rassemblant les usagers des TER, la communication plus transparente pour rendre compte de la vie régionale et la lutte contre les discriminations, en particulier sur le handicap.
"Le gouvernement français freine des quatre fers"
Il faut aussi mettre à l'actif de ce mandat la politique d'aménagement du territoire et d'éco-région. On a doublé le budget de l'environnement, notamment les aides aux énergies renouvelables. Nous avons soutenu les territoires en difficultés, villes ou campagnes.
Un regret ? Que nous ne soyons pas parvenus à faire avancer le Lyon-Turin comme nous le souhaiterions. Le chantier n'avance pas assez vite. C'est l'ensemble de la mécanique qui est grippée. Le gouvernement français freine des quatre fers".
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