La bataille des comités de soutien n’a pas encore eu lieu. Entre David Kimelfeld et Gérard Collomb, les milieux économiques, culturels ou associatifs ne veulent pas exprimer une préférence qui pourrait leur revenir comme un boomerang en 2020.
La question agite tous les réseaux de décideurs lyonnais : qui, de Gérard Collomb ou de David Kimelfeld, va sortir vivant de leur duel fratricide ? Pour autant, la société civile se garde bien d’apporter un élément de réponse à cette question. Pendant que les troupes du maire de Lyon et du président de la métropole ferraillent, les décideurs lyonnais se tiennent à bonne distance. Ils ont sagement décidé de s’en remettre au principe de précaution. La guerre des comités de soutien n’a donc pas encore lieu. À la Comédie-Odéon, pour le lancement de sa campagne, David Kimelfeld avait autour de lui quelques patrons et responsables d’association, mais les caciques habituels et les grands acteurs institutionnels s’étaient fait porter pâles. “En ce moment, le monde politique est assez binaire. Si on te voit discuter avec Gérard Collomb, on te catalogue dans son clan. Pour un chef d’entreprise, vu les passions qui se déchaînent, il vaut mieux rester prudent”, décrypte un cadre dirigeant d’une grande entreprise liée à la commande publique.Il vous reste 68 % de l'article à lire.
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