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TGV : les élus EELV rhônalpins dénoncent la dérive des élus

Les conseillers régionaux EELV dénoncent “une addiction coûteuse des élus locaux”, alors qu’un rapport de la Cour des comptes sera rendu demain matin, jeudi 23 octobre. Le document de la juridiction financière pointe une gestion calamiteuse du réseau de lignes à grande vitesse (LGV).

Les élus écologistes au conseil régional Rhône-Alpes n'ont pas attendu que le rapport de la Cour des comptes sorte pour dénoncer les dérives des élus locaux. Les principales conclusions du document de la juridiction financière, visibles sur le journal en ligne Contexte, mettent en lumière la faible rentabilité des nouvelles lignes à grande vitesse (LGV). Le projet Lyon-Turin est notamment épinglé par le rapport.

“L’annonce politique supplante la rationalité”

Les conseillers régionaux Europe Ecologie-Les Verts ont fustigé les "grands projets des élus locaux, brandis comme des hochets politiques lors des campagnes, rarement réalisables et aux financements hasardeux". Un constat partagé par la Cour des comptes : "Les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires." Le 17 octobre dernier, Jean-Jack Queyranne, le président du conseil régional rhônalpin, s'était félicité de l'avancée du projet.

“Des trains pour tous plutôt que des chimères irréalisables”

S'appuyant sur ce rapport, les écologistes rhônalpins se sont prononcés en faveur d'une réorientation de la politique de transport. Arguant que le train à grande vitesse (TGV) est mal adapté "au territoire français et à son chapelet de villes moyennes", les élus EELV ont proposé de concentrer les efforts sur les lignes existantes, afin de proposer un service de qualité aux usagers et de permettre "le développement des liaisons ferroviaires entre Lyon et la façade atlantique".

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