Les prises de position du maire de Lyon déclenchent à intervalles réguliers de vives polémiques, souvent assumées par Grégory Doucet.
Le Tour de France
Quelques semaines après son élection, Grégory Doucet déclenche une première polémique d’envergure. Dans un entretien au Progrès, le nouveau maire sulfate le Tour de France à trois jours de son passage à Lyon. Il dépeint un événement machiste et polluant. “Taper sur ce qui nous unit n’est pas une erreur, c’est une faute”, lui répond Christian Prudhomme, le patron de la course cycliste. Certains écologistes se positionnent aussi contre le Tour de France. D’autres, comme Yannick Jadot, se désolidarisent en fustigeant un “mépris de classe”. Depuis, Grégory Doucet rappelle régulièrement qu’il désire accueillir le grand départ du Tour de France féminin. “Je n’ai pas eu de réponse de l’organisateur”, confiait-il en janvier. La grande boucle féminine partira cette année de Clermont-Ferrand. Peu de temps avant cette première polémique “nationale”, Grégory Doucet avait crispé certains Lyonnais en annulant le survol de la ville par la patrouille de France pour le 14 juillet.
Le soutien aux activistes climatiques
Si Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon, avait fait du “en même temps” sur la question des blocages de route par des activistes climatiques, Grégory Doucet a choisi, comme souvent, de foncer dans le tas. “C’est bien que la jeunesse se préoccupe de l’avenir de notre humanité dans sa biosphère. C’est un peu de gêne pour ouvrir les yeux. Ils ne défendent rien d’autre que le droit à la vie, à la survie. Si c’est nécessaire d’en passer par là pour éveiller les consciences”, avait-il déclaré lors d’une rencontre avec des journalistes. Des propos qui avaient ulcéré ses opposants. “Monsieur le Maire, vous gérez Lyon, pas une Zad…”, l’avait taclé Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement.
Le Vœu des Échevins
La scène se reproduit désormais chaque année le 8 septembre. Lors du Vœu des Échevins, Grégory Doucet participe à sa manière à cette cérémonie traditionnelle. À l’inverse de certains de ses prédécesseurs, le maire écologiste refuse de donner au cardinal de Lyon l’écu en signe de soumission au pouvoir religieux. Depuis deux ans, une personnalité lyonnaise s’acquitte de cette mission à la place de Grégory Doucet, lequel participe toutefois à sa façon à la cérémonie en prononçant un discours sur le parvis de la basilique de Fourvière. Une posture laïcarde perçue par ses opposants comme un manque de respect pour l’histoire lyonnaise.
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