Avec Tuer Jupiter, François Médéline livre un polar qui remonte le temps en partant de l’enterrement d’Emmanuel Macron jusqu’à l’origine de son assassinat. Une enquête à l’intérieur du monde politique dans laquelle Gérard Collomb prononce l’oraison funèbre du président. Entretien avec l’auteur, qui vit aujourd’hui en Isère.
Lyon Capitale : On ne pouvait pas publier le morceau de l’éloge funèbre de Collomb - à retrouver à la fin - sans une interview de vous, car votre éditeur avait peur que ce livre donne une impression d’antimacronisme. Ce n’est pas le cas ? François Médéline : Non, le livre n’est pas du tout sur Macron. Je dis des trucs sur la politique, car je connais bien l’univers. Macron était donc un prétexte ? Oui, en fait j’étais au job et la première idée qui m’est venue c’est “tuer Macron”, mais j’étais embarrassé après, parce que c’est une idée bizarre. Je suis fan de James Ellroy et Macron me faisait énormément penser à JFK. J’ai voulu écrire ça, en étant dans le monde actuel où vous voyez les trucs sur Macron sur Facebook le matin en vous levant, sur Hollande en Flanby, etc.Il vous reste 90 % de l'article à lire.
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