Les investitures UMP continuent et ne sont pas toutes évidentes. Dans les terres traditionnellement de droite, les candidatures à la candidature se multiplient et les arbitrages sont parfois serrés.
Ils sont 5 de plus à avoir été investis par la fédération départementale de l'UMP, vendredi 12 juillet, pour se lancer dans la bataille des municipales en mars 2014. A Décines et Feyzin, les nominations respectives de Laurence Fautra et Jean-Pierre Communal Haour ont été vite expédiées, les deux nouvelles têtes de liste étant les seules à postuler pour porter de drapeau de l'UMP dans ces terres plutôt favorables à la gauche. Idem pour Marie-France Vincent à Saint-Fons, qui propose une liste d'ouverture avec le centre.
Pour Corbas, c'est une autre paire de manches. Deux candidats avaient fait connaître leurs intentions. C'est finalement l'UDI Pascale Dehard qui a été retenue, face à un candidat UMP. Mais, selon le secrétaire de la fédération UMP du Rhône, Michel Forissier, "il s'agira plutôt d'une doublette UDI-UMP, puisque le numéro 2 de la liste est étiqueté UMP".
C'est en revanche pour l'investiture du candidat de Charbonnières-les-Bains que les choses se sont avérées plus complexes. Et pour cause, 4 s’étaient manifestés (7 étaient pressentis, il y a quelques semaines de cela). Laurent Sauzay a finalement été préféré, de justesse (71 voix contre 60, avec 6 votes nuls).
Le cas de Saint-Genis-Laval et de Chassieu
Si le plus gros des investitures est désormais fait à l'UMP, Michel Forissier avoue que quelques arbitrages serrés sont encore à réaliser. "A Chassieu, il y a trois bons, avec de bons dossiers qui veulent y aller. D'autant que cette ville est une anomalie puisqu'elle a un maire de gauche, avec des électeurs qui ont massivement voté pour un député de droite",souligne le maire de Meyzieu.
Autre ville qui pose question : Saint-Genis-Laval. "Le maire UDI, Roland Crimier, est candidat à sa succession avec une liste d'alliance. Mais certains UMP aimeraient partir seuls. Christophe Guilloteau, le député de la circonscription, se penche sur le problème et essaie de dénouer la situation pour que nous puissions entériner les dernières candidatures dès la rentrée." Comme le confie l'élu, "finalement, dans les petites villes, c'est encore plus compliqué qu'à Lyon".
(MàJ le 16 juillet à 7h45)
Êtes vous bien certains qu'il s'agit de Feyzin pour MArie-France Vincent?
Super storytelling. On n'a pas l'impression que ce parti est au bord de la faillite et se déchire en guerres intestines. Ni qu'il 'découvre la démocratie', selon l'expression de son secrétaire élu grâce à la triche. Espérons que localement, le panier de crabe soit moins pathétique!