Lotfi Ben Khelifa, le président du groupe PS au conseil municipal de Vénissieux dénonce la fermeture des centres de loisirs et des équipement polyvalent jeune (EPJ) pour l’accueil des 12 ans et plus, en plein mois d'août.
"Que doivent faire les familles qui n’ont pas les moyens de partir en vacances ou d’envoyer leurs enfants passer quelques jours en dehors de la commune ? Sur 11 centres de loisirs seuls 5 restent ouverts et dès le 14 aout les EPJ seront fermés aussi. Que feront ces jeunes sans structures d’accueil ? Errer dans les rues de Vénissieux ? Occuper le bas des tours ? Quand est-il de la prévention de la délinquance sur des territoires comme le notre ?" s'inquiète le conseiller municipal.
Il conteste le choix politique de la municipalité communiste, emmenée par le maire Michèle Picard, qui consiste selon lui à "laisser cette population précaire sans recours à des activités pendant les vacances scolaires". Il regrette également, qu'à partir de septembre, l'accueil ne soit plus assuré le samedi "pour cause de réforme scolaire". Des choix qui ne sont pas anodins dans une commune populaire comme Vénissieux.
"La majorité communiste a abandonné la population des quartiers"
Le conseiller PS ne peut pas entendre que ces décisions soient liées à des contraintes budgétaires dès lors que le journal municipal, "Expression", édité par la mairie, perçoit 640.000 euros de subventions annuelles, "à des fins propagandistes". Il regrette aussi le choix de donner 300 000 euros à "l’association Bizarre" pour offrir "un spectacle 'bobo'" qui ne correspond en rien à la culture vénissiane", sans parler des "1,6 million d’euros pour de la 'prestation intellectuelle'" dépensés par la mairie.
Ce qui l'amène à conclure : "la majorité communiste a choisi d’abandonner la population des quartiers et [ses] adolescents". Pourtant, quatre mois après les élections municipales, il rappelle que "[le] programme municipal priorisait l’éducation et la proximité avec les vénissians".
Des scrupules comme les EPJ coûtent très chers aux contribuables. La plupart des gamins qui fréquentent ces EPJ ont des parents ou des mamans qui ne travaillent pas, donc ces enfants peuvent sortir se promener dans les parcs ou autres accompagnés. Comment font les parents qui travaillent ? Et bien ils se débrouillent et leurs enfants ne traînent pas pour autant dans les rues. Je vois dans mon quartier une grande partie des enfants qui traînent et bien les parents ne bossent pas.
helas à venissieux la politique mise en place s'apparente plus à unpartage de gateaux entre communiste alors les jeunes !!!!!
'Quand est-il de la prévention' ?? vous avez une date ??!