La préfecture du Rhône et la direction départementale de la sécurité publique du Rhône ont mobilisé 550 policiers et gendarmes pour gérer la sécurité des meetings d’Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, ce week-end à Lyon.
Lyon sera la capitale de la politique ce week-end. Avec la venue d'Emmanuel Macron samedi, de Jean-Luc Mélenchon dimanche et de Marine Le Pen tout le week-end, les forces de police vont avoir du travail. Au total, "550 policiers et gendarmes seront mobilisés pour la sécurité de ces événements", explique la préfecture. Un dispositif important, qui sera "adaptable en fonction des meetings", poursuit-elle.
“L’idée, c’est que tout le monde puisse aller à ces rassemblements l’esprit tranquille”
En période d'état d'urgence et face à la menace terroriste, toutes les hypothèses de trouble ont été envisagées, explique le commandant de police Rachid Azizi, de la direction départementale de la sécurité publique du Rhône : "Notre problématique, c'est l'ordre public. L'idée c'est que tout le monde puisse aller à ces rassemblements l'esprit tranquille. Notre mission sera triple : la sécurisation des abords des meetings, la mise en place de dispositifs antiterroristes parce que nous sommes toujours en état d'urgence et le déploiement d'effectifs de police judiciaire pour exercer des contrôles. Nos moyens seront conjugués avec les différentes menaces qui ont été évaluées en amont par les renseignements." Sur ce point, M. Azizi précise qu’"aucune menace particulière n'a été détectée".
Les effectifs des forces de l'ordre seront utilisés pour sécuriser les abords des meetings, mais les fouilles et la sécurité à l'intérieur des enceintes seront assurées par des entreprises privées, à la charge des candidats. "Nous ne nous immisçons pas dans l’organisation", explique le commandant de police. Pour autant, "des réunions ont eu lieu en amont pour apporter notre expertise dans ce genre d’événements", concède-t-il.
Pas de conséquence sur la sécurité du derby
Ce moment politique d'une importance majeure va aussi avoir lieu un week-end de derby Saint-Etienne/Lyon. Un match de foot sous haute tension, qui va mobiliser lui aussi d'importants effectifs de police. Pour autant, la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes explique que cela n'aura pas de conséquences : "C'est le préfet de la Loire qui gère le match. Il n'y aura pas d'effectifs du Rhône, à part des unités mobiles qui ont justement pour mission d'aider ponctuellement sur des événements partout en France."
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