L’ancien ministre du Budget, actuel maire de Chantilly et député de la 4e circonscription de l’Oise, était ce matin l’invité politique de Sud Radio.
Interrogé sur les résultats du sondage Ifop/Fiducial pour Sud Radio et Paris Match paru ce mercredi à 8h, le député de l'Oise Éric Woerth (UMP) a réagi au micro de Christophe Bordet. Notre sondage indique que 13 % des Français seulement souhaitent que François Hollande se représente en 2017.
"Cette crise de confiance, elle obère, elle handicape, c'est un boulet terrible pour le pouvoir, estime l'ancien trésorier de l'UMP, qui a lui-même subi une traversée du désert en 2010 suite aux soupçons de connivence qui ont pesé sur ses relations avec Liliane Bettencourt. "Quand le fan-club est aussi limité, juge-t-il concernant François Hollande, on peut penser que cela laisse libre au fond, qu'on peut réformer, qu'on n'a plus rien à perdre. Mais ce n'est pas du tout ce que pense un dirigeant français", précise Éric Woerth. Il regrette que François Hollande n'en profite pas pour réformer, et que son Premier ministre ne s'en charge pas non plus, notant un retour en arrière notoire sur les petites retraites ce mardi.
Poursuivant sur l'éventualité d'une candidature de François Hollande à la prochaine présidentielle, "un président de la République sortant a toujours envie de se représenter, mais je ne sais pas si ses amis le laisseront se représenter", commente l'ancien ministre du Budget. Il note enfin que le chef de l'Etat était hier "le grand absent du discours de politique générale de Manuel Valls, ce qui veut quand même dire que les couteaux sont tirés au sein de la majorité elle-même".