Après l'annonce de la sortie de la Région Auvergne-Rhône-Alpes du "zéro artificialisation nette", son président demande à Elisabeth Borne "une véritable consultation des élus locaux et des territoires".
Dans un courrier adressé à la première ministre lundi 2 octobre, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, explique les différentes raisons du retrait de l'Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) du programme "zéro artificialisation nette" annoncé samedi 30 septembre un parterre de 500 jeunes militants LR réunis à Valence "Les élus de toute tendance n’ont cessé de vous alerter sur les modalités et la méthode d’application du principe de ZAN des sols", écrit-t-il.
Protéger l'action des territoires
Le dispositif zéro artificialisation nette (ZAN), qui fait tant parler de lui, a été introduit en 2021 par la loi Climat et résilience. Malgré certains points de mécontentement, la Région Auvergne-Rhône-Alpes aurait engagé des démarches dès le mois de mars 2022. Le Schéma régional d'aménagement de développement durable et d'égalité des territoires (STRADDET) a été modifié en conséquence et plusieurs pistes de réflexion ont été lancées avec 190 acteurs régionaux.
"La région a été contrainte d’interrompre cette séquence de consultation réglementaire avant son terme"
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Cependant, une loi devant faciliter la lutte contre l'artificialisation des sols et renforcer l'accompagnement des élus est venue perturber ces quelques efforts en juillet 2023. "La Région a été contrainte d’interrompre cette séquence de consultation réglementaire avant son terme", estime Laurent Wauquiez. Selon lui, ce nouveau cadre règlementaire est venu "modifier les règles du jeu", sans prendre en compte "les craintes légitimes des territoires ruraux et de montagne". Considérant les conditions de l'intégration du dispositif ZAN non réunies, et "afin de ne pas freiner l'action des territoires", le président de Région réaffirme sa volonté de s'en retirer.
"Une évolution de la position du gouvernement"
D'après Laurent Wauquiez, "de nombreuses interrogations persistent", au sujet notamment de la qualification des projets d'envergure nationale et européenne, du forfait national mutualisé ou encore du projet de loi Industrie. Dans ce contexte, le président de la Région Aura se refuse à modifier le STRADDET et demande "une évolution de la position du gouvernement", ainsi que des "propositions concrètes".
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Et c'est là que si le niveau de connaissances n'était pas si bas, on discuterait de ce qui est derrière cette "affaire" :
l'obligation dans un monde monétaire, de faire de la croissance de PIB et donc d'artificialiser les terres (et de devoir tout détruire dans ce but).
Le roi des Panneaux est déjà en train de rétropédaler,il y a loin de la coupe au lèvres,et d'une déclaration fracassante à la réalité.
Le roi des Panneaux ? Rien à voir avec Mathilde Panot de LFI !
Ne pourrait on pas éviter d'artificialiser la voie verte de Caluire pour en faire la 7° voie lyonnaise ?😀
Le maire de Caluire est apparemment aussi "contre" de faire une voie lyonnaise qui prenne de la place dans les rues actuellement données aux voitures et camions... 😀
Avec le vélo communautaire Abo allez le convaincre !