Nommé ministre des Solidarités le 20 mai dernier, Damien Abad est accusé de viol par deux femmes. Le parquet de Paris explique ce mercredi ne pas ouvrir d'enquête préliminaire, faute d'éléments suffisants.
Le parquet de Paris n'ouvre pas d'enquête préliminaire "en l'état" au sujet des accusations de violences sexuelles visant le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad, estimant ne pas disposer "d'élément permettant d'identifier la victime des faits dénoncés", a-t-il indiqué mercredi 25 mai. "En l'état le parquet de Paris ne donne pas de suite au courrier émanant de l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles", qui lui a transmis les témoignages de deux femmes accusant de viols le candidat à sa réélection comme député de l'Ain. L'enquête n'a pu être ouverte en raison du manque "d'élément permettant d'identifier la victime des faits dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition circonstanciée", a précisé le parquet.
Des faits datant de 2010 et 2011
Au lendemain de sa nomination au sein du gouvernement d'Elisabeth Borne, Médiapart a révélé l'existence d'un signalement à l'encontre de Damien Abad pour des faits présumés de viols. L'ancien chef de file des députés LR est accusé par deux femmes pour des faits remontant à 2010 et 2011. Dans l'un des deux cas, une plainte a été déposée mais finalement classée sans suite.
"Je conteste les accusations à mon encontre avec la plus grande fermeté (...) Je n'ai jamais violé une seule femme de ma vie", a assuré le ministre en début de semaine. "Toutes les relations sexuelles que j'ai pu avoir dans ma vie ont toujours été mutuellement consenties", a-t-il ajouté, soulignant que, du fait de son handicap, les faits qui lui sont imputés étaient "matériellement impossibles".
La grande fumée médiatique prends donc fin ; Évoquons les seuls vrais soucis des français, inflation, hausse des loyers, carburants, sécurité. C'est tellement plus facile de "livrer aux chiens un homme que l'on va sacrifier" pour être en mesure avec la tendance.