Assaut de kebab, “marche des cochons”, agressions diverses… entre identitaires proprets et skins avinés, Lyon a aussi une face noire, qui ressurgit. Article extrait du numéro spécial Lyon, en kiosque jusqu'au 14 juin.
Le vieux Lyon, sa cathédrale, ses bouchons... ses fachos. Sur la place Saint-Jean, samedi 14 mai, les touristes ont pu admirer un pot pourri de ce que l’extrême-droite radicale a de meilleur. Un particularisme lyonnais que l’office du tourisme se garde bien de mentionner. Identitaires, hooligans, skinheads et apparentés néo-nazis se sont réunis à l’appel du Bloc identitaire, parti politique depuis 2009. Son président, Fabrice Robert, fut le fondateur du groupuscule Unité radicale dissous après la tentative d’assassinat foireuse de Chirac par Maxime Brunerie en 2002. Robert n’aime guère qu’on le lui rappelle.