"Au journal, on s'interrogeait. Une nouvelle marotte s'était emparée de notre ami François-Guillaume Lorrain. 40 ans, normalien, agrégé de lettres, écrivain (trois romans et quelques traductions à son actif), critique de cinéma, fasciné par l'histoire et fou de sport, on en passe... Ce calme boulimique de travail s'était soudain jeté à corps perdu dans des recherches sur la Seconde Guerre mondiale. Rien de l'horreur nazie ne lui échappait. Quelle mouche l'avait donc piqué ? La réponse a la forme d'un impressionnant roman au parfum autobiographique, intitulé L'homme de Lyon. Un fils y part en quête des secrets de son père, disparu en 2001. Drôle de jeu, "le jeu des choses impossibles à dire", selon ses propres termes."