Cible privilégiée de l'extrême-droite depuis des années, la presse cristallise désormais le ressentiment d'une bonne part de la classe politique. Et pas forcément pour de mauvaises raisons.
"Les leaders d'opinion, désormais, ce sont les journalistes, ceux qu'on voit partout, tout le temps : des personnalités comme Christophe Barbier , Jean-Michel Aphatie ou encore Nicolas Domenach sont devenues des acteurs du jeu politique à part entière, toujours en pleine lumière. Ils ne rendent plus compte, ils sont ceux qui comptent" estime le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis
Les journalistes ont le pouvoir que l'on veut bien leur accorder, s'ils n'étaient plus invités systématiquement dans les médias par leurs confrères, leur nom tomberait vite dans l'oubli. Personnellement ça fait un bail que je n'écoute plus les personnes citées; à chacun d'exercer son esprit critique.