"Nous n'avons rien à vendre !" Le président de l'Olympique lyonnais, homme d'affaires avisé et communicant hors pair, s'échine à déminer les polémiques qui entourent la construction du futur grand stade de Lyon. C'est l'arène sportive dont la métropole rêve pour parfaire son rang de grande cité européenne, sous l'impulsion d'un entrepreneur audacieux, Jean-Michel Aulas, l'homme qui a propulsé son équipe au firmament du football (malgré de récents déboires), et d'un maire bâtisseur, visionnaire et populaire, Gérard Collomb.
Ce "stade des Lumières", au départ baptisé "OL Land", qui doit compter 50 000 places et s'insérer dans un large complexe sportivo-commercial de 50 hectares, dans la banlieue lyonnaise de Décines, n'a pas que des supporteurs. C'est le moins que l'on puisse dire ! Alors qu'aucun coup de pioche n'a encore été donné, le projet déchaîne les passions, plus politiques que sportives.