Le Point a interrogé les maires de Lyon et Saint-Étienne au sujet de l'accueil des réfugiés syriens. Que ce soit du côté du socialiste Gérard Collomb ou du Républicain Gaël Perdriau, les maires des deux métropoles de la région entendent participer à l'effort national en la matière.
"Dans l'esprit des citoyens, il y a beaucoup de confusions entre migrants économiques et sociaux et réfugiés politiques. Mais en l'occurrence, la situation de ces Syriens est sans ambiguïté : ils n'ont d'autre choix que de mourir sous les coups d'el-Assad ou de Daesh" justifie ainsi le maire de Saint-Étienne, malgré la crise actuelle : "Il ne faut pas faire d'amalgame. Nous avons des concitoyens en situation difficile, mais en l'occurrence il s'agit de vie ou de mort" lance le stéphanois, qui regrette qu'à droite, il n'ait "pas encore entendu de positions très claires de la part de nos leaders".
De son côté le maire de Lyon défend que sa ville "a toujours su cultiver une tradition d'accueil. Le tissu associatif est riche. (…) Nous prenons ce dossier, comme nous l'avons toujours fait, à savoir de manière équilibrée, à la lyonnaise…"