Pas de "taxe soda" pour ne pas "désespérer les banlieues"

Le média 7 de table, dédié à l'alimentation, au bien-être et à la santé, s'est penché sur le rejet en catimini de la part du gouvernement d'une augmentation de la "taxe soda", privant ainsi l'Etat de 590 millions d'euros et d'une politique de santé publique. L'argument qui consiste à dire que cette taxe n'aurait pas contribué à une diminution de la consommation des sodas est rejeté par le site, qui s'appuie plutôt sur une étude récente de la City University à Londres et de l’université de Caroline du Nord, dont les résultats prouvent une diminution de consommation des boissons sucrées lors de la taxe soda votée en 2012. Dans une enquête publiée sur Lelanceur.fr, un député avance un autre argument pour expliquer le rejet de cet amendement : "le gouvernement ne veut pas augmenter les sodas à quelques mois des présidentielles, pour ne pas désespérer les banlieues. Cela sera perçu comme une taxe pour les pauvres". L'enquête montre également qu'en 2015, la fondation Coca-Cola a financé "la création d’un organisme public, lié au ministère des Sports, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) pour 188.500 euros annuels (sur 3 ans)". Le site 7detable ne manque pas de relever le paradoxe : "puisque chacun sait que ces boissons contiennent trop de produits agissant sur le poids, sur le cœur, le cerveau, les dents…"

Comment le gouvernement a cédé au lobbying de Coca-Cola

Pas de "taxe soda" pour ne pas "désespérer les banlieues"

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