Le Figaro reprend l'entretien accordé par Gérard Collomb au Progrès, dans lequel le maire de Lyon assure qu'il a posé une condition "sine qua non" à la privatisation de l'aéroport Saint-Exupéry : l'ouverture de nouvelles lignes. C'est une des revendications récurrentes, notamment du patronat local, qui soupçonne la capitale de privilégier le développement des aéroports parisiens.
Le maire de Lyon a rencontré le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, en tête à tête le 3 décembre dernier, et ce dernier lui aurait fait part de son intention de privatiser "49,9 % du capital de la société Aéroports de Lyon, que l'Etat détient actuellement à 60%. Un montage comparable à celui de l'aéroport de Toulouse, où seuls 49,9% du capital ont finalement été cédés à un consortium chinois" explique le Figaro.