C'est la supplique d'Éric Emmanuel Schmitt : "Je voudrais qu'on me parle des héros du bien, pas des héros du mal. Je voudrais qu'on me parle du pompier qui s'est jeté sur Yassin Salhi et l'a neutralisé" lance le grand écrivain, originaire de la région lyonnaise, dans L'Express. "Grâce à lui, la bonté n'est pas morte. J'aimerais qu'on le célèbre davantage que le criminel. Ce pompier se repose chez lui, choqué, blessé, nous dit-on. Par prudence, on maintient son anonymat. Merci à lui. Pour continuer à vouloir vivre dans ce monde, pour en avoir le courage, la foi et l'envie, j'ai besoin de penser à lui. Merci d'exister" ajoute-t-il.