Dans une étude publiée le 2 janvier 2024, des chercheurs lyonnais estiment que l'utilisation de l’hydroxychloroquine lors de la pandémie de Covid-19 aurait causé 17 000 décès dans six pays.
Une étude menée par des chercheurs lyonnais des HCL estime que près de 17 000 décès seraient dûs à l’utilisation d'hydroxychloroquine, lors de la première vague de l'épidémie de coronavirus en 2020. Six pays, dont la France, sont concernés.
200 Français et 13 000 Américains
Plus précisément, les chercheurs estiment que 200 Français auraient perdu la vie suite à l’utilisation du médicament promu par l’ancien directeur de l'Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU), Didier Raoult, malgré l’absence de fondements scientifiques. Le traitement était normalement prescrit contre le paludisme.
Aux États-Unis, 13 000 personnes en auraient été victimes. "Même si nos données sont limitées par leur imprécision, elles illustrent les conséquences d’un repositionnement thérapeutique hasardeux lors d’une pandémie", indiquent les scientifiques dans l’étude, publiée dans la revue Biomedicine & Pharmacotherapy.
Les chercheurs ont tenté d’estimer le nombre de morts causés par l’hydroxychloroquine en analysant le nombre de patients hospitalisés avec le Covid, leur taux de mortalité et le taux de prescription de l’hydroxychloroquine dans chaque pays de mars à juillet 2020.
Certains scientifiques s'acharnent-ils à communiquer de telle manière que cela détruit la science ?
Si ce médicament était dangereux à l'usage, il ne soignerait pas le paludisme et ne serait pas prescrit par des médecins, non ?
Alors de quoi parle précisément cette "étude" ?
200 en France ? Sur combien ? Autant dire zéro ...