Les principaux éléments que l'on retrouve dans un litre d'eau du robinet dans la métropole de Lyon, avec les seuils légaux quand ils existent. Au total, il y a 63 paramètres permettant de déterminer la qualité potable de l'eau.
Cet article fait partie d’un dossier complet sur la qualité de l’eau du robinet à Lyon mais aussi de l’eau en bouteille, depuis la découverte de quantités inquiétantes de pollutions aux perfluorés (PFAS, TFA…) :
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99 % de conformité sur le paramètre bactériologique, soit la présence de microorganismes indiquant une éventuelle contamination (coliformes, Escherichia coli, entérocoques…).
100 % de conformité sur le paramètre “pesticide et métabolite pertinent”. Le maximum réglementaire est de 0,5 mg/L pour le total des pesticides analysés et 0,1 mg/L pour chaque substance. La valeur maximale rencontrée en une année a été de 0,035 mg/L. Si, dans le futur, le TFA était classifié comme un métabolite du flufenacet comme le demandent plusieurs ONG environnementales, c’est ici qu’il serait comptabilisé. Avec 890 ng/L à Lyon, il rendrait l’eau des Lyonnais non conforme en l’état actuel des normes.
5 mg/L de nitrates en moyenne, “des éléments qui proviennent des pratiques agricoles, des rejets domestiques et industriels. Le maximum réglementaire est de 50 mg/L”, explique l’ARS.
0,0198 mg/L sur la somme des vingt PFAS jugés “prioritaires” et qui seront constamment analysés en 2026. Le seuil maximal est à 0,1 mg/L pour la somme des vingt PFAS. L’eau de Lyon est donc déjà dans le vert pour cette norme à venir. En revanche, si le TFA (890 ng/L à Lyon) était un jour classé comme un PFAS, bien que ne faisant pas partie des vingt sélectionnés, il dépasserait à lui seul le seuil maximal.
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