Partie 1/3. Jouissant d’une prestigieuse histoire, avec ses joyaux romains et médiévaux dont l’aura rejaillit sur son présent, Vienne livre au visiteur ses merveilles singulières à chaque détour de rue. Strates de temps se superposent et parfois se mêlent : vestiges patrimoniaux s’égrènent aux côtés des savoir-faire d’artisans et de créateurs, qui font battre le cœur des boutiques viennoises.
Déambulations romaines
S’élevant en amphithéâtre sur la rive gauche du Rhône, à l’embouchure de la Gère, Vienne est entourée de monts, qui lui valent son surnom de “ville aux cinq collines”, clin d’œil à sa grande sœur romaine. À ne pas manquer ! Grimpez à pied les 235 mètres de la colline Pipet pour envelopper toute la ville d’un regard.
Un peu d’histoire…
Une ville plus de deux fois millénaire
Au Ve siècle avant J.-C., Vienne existe déjà. Elle est habitée par les Allobroges, un peuple gaulois dont le vaste territoire court du Rhône au lac Léman. Stratégiquement placée, Vienne abrite un port important et devient même capitale des Allobroges.
Ils sont fous (de Vienne), ces Romains !
En 121 avant J.-C., les Allobroges sont vaincus et la ville est annexée à l’Empire romain. Au cours de la guerre des Gaules, les Allobroges demeurent fidèles à César. Vers le milieu du Ier siècle de notre ère, Vienne reçoit le titre envié de colonie romaine : tous ses citoyens jouissent des mêmes droits que les citoyens romains. Au siècle suivant, la ville connaît son apogée. Elle s’étend en rive droite du Rhône, sur l’actuelle commune de Saint-Romain-en-Gal. Les Romains construisent de superbes villas et de prestigieux monuments.
Le temple d’Auguste et Livie
C’est en sirotant une boisson sur l’une des nombreuses terrasses qui bordent la place qu’on l’appréciera le mieux. Édifié au début du Ier siècle en hommage à l’empereur Auguste et son épouse Livie, c’est le seul temple romain encore debout en France, avec la Maison carrée à Nîmes.
Le saviez-vous ?
Un visiteur célèbre l’a croqué !
De visite à Vienne en 1784, le futur troisième président des États-Unis, Thomas Jefferson, alors ambassadeur à Paris, croque le temple dans son carnet de voyage. Nombre d’édifices publics américains sont érigés sur ce modèle. La plupart des États possèdent aujourd’hui un capitole, siège de la législature, dont la façade ressemble étrangement au temple d’Auguste et de Livie !
Vibrer au son de la note bleue dans un hémicycle riche de 2000 ans d’histoire
De fin juin à mi-juillet, avec Jazz à Vienne, le plus grand théâtre antique de Gaule (après celui d’Autun et juste avant celui de Lyon !) fait résonner la note bleue et les musiques du monde pour un public toujours enthousiaste (lire plus bas).
Ses gradins ne sont plus recouverts de marbre comme autrefois et sa jauge est réduite (7 000 spectateurs contre 13 000 lors de son édification au Ier siècle), mais les plus grands noms qui s’y produisent depuis 1981 ne s’y trompent pas. Le site jouit d’une aura à nulle autre pareille.
Le saviez-vous ?
Tombé dans l’oubli à partir du IVe siècle (l’Église exige des empereurs l’abolition des jeux et spectacles), le théâtre antique est redécouvert au XXe siècle et inauguré en 1938 après seize ans de fouilles. Atout remarquable, il possède toujours son odéon, le seul connu en Gaule romaine avec celui de Lyon.
Jazz à Vienne
Si l’alléchante programmation du célèbre théâtre antique fait chaque année salle comble, c’est bel et bien toute la ville qui vit au rythme de la musique.
Un peu comme en Avignon où le festival off attire les foules, venir à Vienne, tickets en poche (ou non !), c’est la garantie d’un moment festif et de concerts de qualité (plus de deux cents dans la ville !) de midi jusqu’au petit matin.
Vivez l’expérience du jazz au musée de Saint-Romain-en-Gal, en plein cœur des vestiges romains (concerts gratuits), laissez-vous porter par la voix des poètes et écrivains invités de Lettres sur cour – festival littéraire se déroulant pendant Jazz à Vienne –, par la frénésie des marathons jazz, des expos, sans oublier Le Club, la scène d’after du festival, dans le théâtre à l’italienne François-Ponsard du XVIIIe, où les concerts sont là aussi gratuits !
Les passionnés d’histoire pourront découvrir, en flânant dans la ville, de nombreux vestiges préservés : pyramide (vestige d’un cirque romain de 460 mètres de long), mur d’enceinte, voie romaine, etc.
Vestiges archéologiques du jardin de Cybèle
Ces ruines bucoliques témoignent du quartier du forum, symbole de la puissance et de la grandeur du pouvoir romain. Elles prennent un air de fête en juin-juillet lors de Jazz à Vienne : le jardin accueille alors, en accès libre, une riche programmation d’artistes de la région et au-delà. En journée et en soirée, laissez-vous porter !
Le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal
Le musée gallo-romain de Lyon se fond sous la colline de Fourvière, celui de Saint-Romain-en-Gal joue sur la lumière. Tout d’acier et de verre, sa structure aérienne sur pilotis s’ouvre sur le cours du Rhône et le jardin archéologique. Tout commence en 1968 quand le premier coup de pelle en vue de la construction d’un lycée met au jour… une mosaïque.
Les découvertes qui s’enchaînent refaçonnent l’image de Vienna : au début du Ier siècle, la ville bourdonnante d’activités s’étendait sur les rives droite et gauche du Rhône, avant de se replier aux IVe-Ve siècles sur son centre historique. Les collections du musée regorgent de trouvailles exceptionnelles où mosaïques, peintures et objets de négoce et du quotidien témoignent de la richesse de la ville.
De grandes “dolia” (jattes de mille litres) rappellent que le vin des Allobroges était prisé jusqu’à Rome. Le jardin révèle lui aussi in situ des merveilles, telle la maison du dieu Océan : vestiges d’une bâtisse de notable de 3 000 m2 avec son double péristyle, ravissant les visiteurs quand ses canaux sont mis en eau à l’été. Quant aux latrines, point de porte pour faire ses besoins en privé, c’était un lieu d’hygiène mais aussi de sociabilité.
Atelier de restauration de mosaïques et d’enduits peints
Visitez l’envers du décor… Six à huit fois par an, le musée ouvre son atelier de restauration au public. Avec celui d’Arles, c’est le seul atelier de restauration de ce type en France, avec un savoir-faire reconnu à l’international, les restaurateurs œuvrant aussi pour d’autres musées français et étrangers.
Insolite : une femme… plombier !
De multiples maisons viennoises étaient raccordées à l’eau et les fouilles ont révélé maints tuyaux en plomb, marqués par les estampilles de quelque soixante-dix plombiers et d’une… plombière !
La bonne idée
Riche en événements toute l’année, le musée propose de juillet à septembre des nocturnes tous les jeudis jusqu’à 22 h. Une échappée romaine réjouissante ! Une grande tente nomade avec des activités, un food truck, des concerts au coucher du soleil, le musée se métarmophose…
Vivre Vienne au Moyen Âge
Plus méconnue que son histoire antique, l’histoire religieuse de Vienne se confond pourtant avec de grands moments de l’histoire de France. Elle compte des églises érigées dès le IVe siècle (depuis l’instauration du christianisme comme religion d’État dans l’Empire romain). Au VIIe siècle, 25 % de la population viennoise sont des moines.
L’évêque de Vienne, Avit, mort en 525, proche de Clotilde, épouse de Clovis, roi des Francs, aurait influencé, à la fin du Ve siècle, la conversion de ce dernier au christianisme.
La cathédrale Saint-Maurice
Grand témoin de l’histoire médiévale viennoise, la cathédrale, érigée entre les XIe et XVIe siècles, mélange architecture romane et gothique. De récents travaux de restauration lui ont redonné le lustre de sa jeunesse.
Elle accueille le couronnement en 1119 de l’archevêque de Vienne, Guy de Bourgogne, élu pape sous le nom de Calixte II. C’est lui qui entérine le célibat des prêtres ! C’est en son sein que l’ordre puissant des Templiers est supprimé au XIVe siècle.
cathedraledevienne.fr
Le saviez-vous ?
L’ordre militaire et religieux des Templiers, voué à la protection des pèlerins, est fondé en 1119, l’année du couronnement du pape Calixte II à Vienne, qui, rapidement, les place sous sa protection.
L’ordre devient riche et puissant. Sous la pression du roi Philippe le Bel, qui désire s’emparer de leurs biens, le pape Clément V tient à la cathédrale Saint-Maurice en 1311-12 le concile de Vienne, supprimant l’ordre des Templiers.
Focus
Admirez la finesse de la frise du zodiaque, héritage du monde antique, qui daterait du tout début du XIIe siècle…
De superbes vitraux, typiques du renouveau de l’art sacré après-guerre, illuminent la cathédrale. Ils ont été réalisés par l’artiste François Chapuis, en partenariat avec l’atelier Thomas.
Depuis 1878, à Valence, quatre générations se transmettent leur savoir-faire de père en fils ! L’autel moderne, installé en 1997, est une œuvre de Philippe Kaeppelin, grande figure de l’art sacré.
La tour des Valois
À quelques pas de la cathédrale, depuis les berges du Rhône, admirez la tour des Valois située sur la rive en face, à Sainte-Colombe. Haute de près de trente mètres, elle est dotée de créneaux, meurtrières et, à chacun de ses angles, échauguettes. Elle conte un morceau de l’histoire de notre pays qui, au Moyen Âge, était loin d’être unifié.
Cette tour fortifiée est construite en 1333 par le roi de France Philippe VI, qui annexe Sainte-Colombe à son royaume. Le Rhône devient alors une frontière politique entre le royaume de France sur la rive droite et le Saint-Empire romain germanique sur la rive gauche. C’est ce même roi qui, une quinzaine d’années plus tard, en 1349, achète le Dauphiné (jusqu’alors dépendant du Saint-Empire) à son propriétaire ruiné, Humbert II.
Devenue possession personnelle du fils du roi, la province est ainsi rattachée au royaume de France. Quant à la ville de Vienne, administrée par ses archevêques, elle ne devient française qu’en 1450. Sa grande voisine, la ville de Lyon, était, elle, entrée dans le royaume de France en 1312 par le traité de… Vienne.
Le saviez-vous
Les comtes du Dauphiné portaient souvent le prénom Dauphin (pendant masculin de Delphine, courant à l’époque). Lors de la vente du Dauphiné au roi de France, Humbert II imposa comme condition que le fils aîné du roi de France, nouveau seigneur du Dauphiné, porte le titre de dauphin.
Les vestiges de la Bâtie
La silhouette de cette ancienne forteresse du XIIIe siècle, perchée au sommet du mont Salomon, est immanquable depuis Vienne ou ses alentours. Elle a été démantelée sur ordre de Richelieu en 1633. Aujourd’hui, ses vestiges laissent flotter sur la ville un air de mystère. Le lieu, privé, est inaccessible au grand public. Mais pourquoi ne pas laisser libre cours à votre imagination en vous offrant une nuit au pied de ce pan d’histoire (voir nos adresses) ?
Vienne historique : 3 jours pour vivre au temps des Templiers
Le premier week-end de septembre, la fameuse croix rouge templière plane sur les rues de Vienne ! Costumes d’époque, grand marché et spectacles de rue content Vienne au Moyen Âge et nous entraînent sur les pas des chevaliers du Temple. Point d’orgue de cette fête historique : des spectacles au théâtre antique avec combat de chevaliers, défilé des troupes aux flambeaux et spectacle pyrotechnique.
viennehistorique.fr
Un city game au cœur des mystères des Templiers !
Vivez une aventure familiale au cœur de la ville. Saurez-vous résoudre les nombreuses énigmes vous plongeant dans l’histoire des Templiers ?
Point de départ : le pavillon du tourisme, où s’achète le kit de jeu.
Une version gratuite de vingt minutes est également disponible pour les non-initiés.
Tarif : 40 € par groupe - vienne-condrieu.com
Cloître Saint-André-Le-Bas
Ce cloître ravissant, jardin secret au centre de la ville, témoigne de la présence d’une florissante abbaye fondée au Moyen Âge. Construit dans la seconde moitié du XIIe siècle, c’est le plus ancien cloître préservé en Rhône-Alpes. Il conserve son décor sculpté d’origine avec de fabuleuses têtes fantastiques.
La maison du Pilori
Jouxtant le jardin de Cybèle, c’est une des maisons les plus photographiées de la ville ! À juste titre, dans ses habits du XVe siècle, c’est l’unique maison à pans de bois de Vienne.
Mais aussi…
Poursuivez votre flânerie en admirant l’architecture médiévale et Renaissance dans le quartier reliant le temple carré au cloître Saint-André-le-Bas. Il suffit de lever les yeux : tours-escaliers (beaucoup sont encore visibles au-dessus des toits), arcs des anciennes boutiques, fenêtres à meneaux… sont typiques de cette époque.
Les aventureux pourront pousser un peu plus loin afin de regarder couler la Gère depuis le pont Saint-Martin, vestige du Moyen Âge, d’où l’on aperçoit sur la rive de jolies maisons Renaissance.
L’occasion d’appréhender une autre facette de Vienne, plus industrielle. Le pont Saint-Martin est, en effet, à deux pas, du musée de l’Industrie textile. Une industrie florissante et réputée entre le XVIIIe et le XXe siècle. Durant la Première Guerre mondiale, Vienne fournit ainsi le tiers du drap utilisé pour les uniformes des Poilus.
Place aux arts contemporains !
Festival street art
De mi-juin à mi-juillet, ce festival investit pas moins de 18 000 m2 en extérieur et un espace intérieur de 300 m2. Rassemblant une cinquantaine d’artistes, une centaine de fresques sont créées chaque année. Visites guidées, ateliers, pendant cinq week-ends d’affilée, venez vous immerger dans le monde du graffiti. En bonus, pour les accros, un escape game street art est proposé !
Anciens locaux de l’entreprise Gobba du quartier Estressin à Vienne.
Tarif : 3 € par personne - streetarturbain.com
La Halle des bouchers
Depuis 2014, deux époques se télescopent ici… car ce centre d’art contemporain tire son nom de la salle voûtée construite au XVIe siècle. Rencontres, ateliers, conférences, etc. ponctuent les quatre expos annuelles.
Les rues alentour prennent un petit air arty avec des boutiques de création comme la poterie Dubernard et plusieurs galeries (voir nos adresses).
7, rue Testé du Bailler -Tél. : 04 74 84 72 76
L’Orangerie, une créativité à quatre mains !
À quinze minutes en voiture de Vienne, l’atelier de L’Orangerie d’Olivier et Isabelle Giroud, installé dans un corps de ferme, aux Côtes-d’Arey, connaît un joli succès. Art contemporain et design se côtoient entre créations des sculptures d’Olivier et grands pots en terre. Clin d’œil aux Lyonnais, le sculpteur a créé deux œuvres monumentales à Lyon, pour la Cité administrative de la Part-Dieu et la station de métro Guillotière. Depuis les années 1990, les pots de ce couple d’artistes séduisent les jardins les plus chics ! Entièrement façonnés à la main, aux formes épurées et aux coloris naturels, ils essaiment aux quatre coins de la France : château d’Angers, jardins de la BNF ou du musée Guimet, à Paris, domaine Melchior Philibert, à Charly… Un lieu de créativité qui, une fois par an, l’été, ouvre ses portes au public.
Rendez-vous à retrouver sur : www.lorangerie.fr
Galeries d’art
• La galerie À suivre, expositions des sculptures de Nathalie Pouzet 1, rue Teste-du-Bailler.
• La galerie Test-du-Bailler, 4, rue Teste-du Bailler et, tout proche, la galerie associative Lety, 15 rue des Clercs.
Nos adresses
• Mama Trøtter
Premier restaurant isérois à obtenir le label Green Food, ici tout est local et en circuit court. Le lieu accueille des expos, des concerts et des ateliers.
13, rue du Collège, Vienne - Tél. : 04 74 48 06 43 - mamatrotter.com
• Broc é Thés
Une adresse atypique sur plusieurs niveaux (350 m2) pour déguster un thé dans une ambiance subtile de salon chiné.
7, rue Peyron, Vienne - Tél. : 04 74 58 95 11 - brocethes.fr
• Le studio MakéMaké de Manon Moulin
Cette graphiste voyageuse crée des cartes postales artisanales de lieux emblématiques viennois, imprimées en Letterpress, un procédé qui date du XVe siècle au moyen duquel les encres sont mixées à la main. Retrouvez ses cartes postales dans les boutiques autour du temple carré (librairie Lucioles, Cave du Temple, Artcolore, etc.).
14, rue des Orfèvres - Tél. : 06 86 69 27 84
• Le Simone’s Café
Trois femmes rendent hommage à trois Simone qu’elles admirent (de Beauvoir, Veil et Nina) et proposent une cuisine gourmande.
1 bis, rue des Clercs, Vienne - Tél. : 04 26 05 25 31 - lesimonescafe.com
• Le BarCarOlle
Un petit bar à vin où déguster une cuisine de bistrot.
20, rue de la Charité, Vienne - Tél. : 04 26 05 32 56
• Ô Bievva
Actes, dénouements, entractes, final… Ici votre menu se vit sous la forme d’une pièce de théâtre.
20, rue Boson, Vienne - Tél. : 04 69 32 68 11 - obievva.com
• La poterie Dubernard
Pour dénicher des créations faites main et s’initier à la poterie.
24, rue des Clercs, Vienne.
• Le Blue Pearl
Pour finir la soirée en beauté, à quinze minutes à pied, le Blue Pearl, le nouveau lounge bar de la maison Henriroux élargit la gamme des établissements viennois du célèbre chef étoilé.
14, boulevard Fernand-Point, Vienne - Tél. : 04 74 53 96 - lapyramide.com
• Alquimia
Dans un élégant décor où se mêlent végétal et mur en pierre, le chef Horacio Zarate fusionne avec brio cuisines française et paraguayenne. La vaisselle est signée du potier viennois Jean-Jacques Dubernard, installé juste à côté !
6, rue de la Table-Ronde, Vienne - Tél. : 04 74 85 19 77 – alquimiavienne.com
Où dormir ?
• La Galerie et L’Arche : deux appartements cocoon
À partir de 70 € la nuit
3, impasse de la Tour-Peinte, Vienne - Tél. : 06 06 80 11 11
• Le Grand Hôtel de la Poste
Un hôtel 3 étoiles dans un ancien relais de Poste du XVIIIe siècle. Appartement : à partir de 200 € la nuit Hôtel : à partir de 70 € la nuit
47, cours Romestang, Vienne - Tél. : 04 74 85 02 04 grandhoteldelapostevienne.com
• La Bâtie
La Tour médiévale : à partir de 128 € la nuit - La Loge : à partir de 145 € la nuit
17, montée du Dr-Maurice-Chapuis, Vienne - Tél. : 07 49 69 22 21 – labatie.fr