L’ASVEL reste en vie

En s’imposant 91-79 face à Nancy, mercredi, Villeurbanne se donne le droit de disputer la belle qui se jouera samedi à Nancy.

Décidément, cette ASVEL là, aime jouer à se faire peur. Surtout, elle a besoin d’être au pied du mur pour réagir. Après voir reçu une leçon en Lorraine au match aller (109-93), les hommes de Nordine Ghrib ont eu un sursaut d’orgueil, mercredi soir, dans leur antre de l’Astroballe. Si la Green Team a bénéficié de la sortie sur blessure d’Akin Akingbala (3e), victime d’un contact de Bangaly Fofana, elle a surtout su ne pas tomber dans la facilité. Emmené par un Matt Walsh (meilleur marqueur avec 21 points dont 11 lors de la première période), des grand soirs qui permet aux siens de mener 26-24 à l'issue du premier quart-temps, Villeurbanne accélère et inflige un 15-2 à Nancy. À la mi-temps, l’ASVEL mène 51-38.

Walsh dissipé, Jackson assure !

Au retour des vestiaires, Nancy refait surface, profitant d’un relâchement des locaux. Le SLUC revenait même à deux points à la 28e (57-55). Malgré quelques tensions sur le banc Villeurbannais provoquées par un Matt Walsh dissipé, l’ASVEL ne cède pas, bien aidé par Edwin Jackson (20 points, 7 rebonds), en forme olympique, ces derniers temps. A Nancy, samedi, pour le match d’appui, il ne faudra pas s'égarer en chemin.. Aucun écart de conduite ne sera permis, pas comme à l'Astroballe ce mercredi.

Les réactions

Nordine Ghrib (entraîneur ASVEL): "La sortie de Akingbala a été pénalisante pour Nancy. C’est un gros point de fixation pour le SLUC. Nous avons réussi à gagner ce troisième match contre Chalon. Nous ne partons donc pas dans l’inconnu. Nous avons quelques repères mais gagner sur le parquet du second de la saison régulière s’annonce très compliqué. Nous ne sommes pas en vacances, nous avons encore une carte à jouer."

Tony Parker (vice-président de l'ASVEL) : "C’est une grosse victoire. On a eu un premier match difficile à Nancy et ce mercredi soir, nous avons eu le droit à une belle réaction. Ce serait tout de même bien que certains joueurs se calment. En agissant de la sorte, ils font du mal à l’ASVEL. Il faut savoir oublier sa frustration, la mettre de côté et penser à l’équipe. Ce comportement nous a fait très mal dans le 3e quart-temps. Mais dans les dix dernières minutes, grâce à notre banc et Edwin Jackson, nous avons réussi à creuser un écart définitif."

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