Quelques heures après son départ de l’OL pour Lorient, Lamine Gassama se confie à Lyon Capitale. L’international sénégalais, qui a signé pour quatre ans et demi, se réjouit de ce nouveau challenge en Bretagne et semble soulagé de quitter Lyon où il n’était plus vraiment en odeur de sainteté.
Lyon Capitale : Lamine, heureux de ce départ à Lorient ?
Lamine Gassama : Oui. C’est un nouveau challenge qui s’offre à moi. Un nouveau défi. Je suis tout excité. C’est le moment de lancer vraiment ma carrière, elle n’avait pas encore vraiment démarrée. J’arrive dans un nouvel environnement, avec des personnes qui comptent sur moi, qui vont beaucoup m’apporter. Je ne peux être qu’heureux.
Le choix de Lorient s’est-il imposé naturellement ?
Lorient est une très bonne équipe de Ligue 1 depuis de nombreuses années, réputée pour son jeu vers l’avant. Pour un jeune joueur, c’est le club idéal. Le coach Christian Gourcuff avait un œil sur moi depuis un bon moment, je n’ai pas hésité. Le club m’a fait signer un contrat de longue durée, de quatre ans et demi, je compte leur rendre la confiance qu’ils ont mise en moi.
C’est un nouveau challenge qui s’offre à vous après six mois compliqués à Lyon (aucun match disputé) ?
Oui, six mois très difficiles même. C’était devenu une nécessité de quitter Lyon. Je n’étais plus du tout dans les petits papiers de l’OL. L’Olympique lyonnais voulait me prolonger. Mais pour ne pas jouer… On ne m’a pas accordé de temps de jeu pour montrer mes qualités. Ça n’a pas toujours été facile de l’accepter mais c’est la vie. Et il faut apprendre de chaque épreuve. J’ai mûri, je me suis forgé un mental à toute épreuve. Ce passage difficile m’aidera pour la suite, j’en suis convaincu.
Que retiendrez-vous de votre aventure lyonnaise ?
Beaucoup de bonnes choses. Certes, il y a eu des moments très difficiles, comme ces six derniers mois. Mais tellement de bons moments aussi. C’est mon club formateur, j’y ai signé mon premier contrat professionnel, disputé mon premier match. Tout cela dans le meilleur club français. L’OL m’a aussi permis d’être international. Comme beaucoup, c’était un rêve pour moi de percer dans mon club formateur. Mais voilà, l’histoire est ainsi faite. Et ce n’est pas du tout un échec de partir. C’était juste devenu inévitable dans les circonstances actuelles.